Najla Bouden fait du replatrage de mauvais goût

Deux ans en arrière, l’état décidait de fixer l’âge de la retraite à 62 ans au lieu de 60 ans et de maintenir ainsi ses fonctionnaires deux ans encore au travail, c’est à dire plein salaire puis paiement des cotisations dessus avec les avantages en nature qui en découlent pour les hauts cadres.

Aujourd’hui ils les exhortent à partir des l’âge de 57 ans avec bonification comme s’ils avaient travaillé jusqu’à 62 ans.

La chose et son contraire. La preuve par mille qu’ils n’ont aucune stratégie des réformes paramétriques et systémiques à engager pour sauver les retraites de l’écroulement. Un replatrage de mauvais goût sans calculs actuariels, sans aucune vision pour les générations futures. Des décisions au gré des décideurs et de leurs propres carrières. Une incompétence notoire qui met le pays à genoux depuis 10 ans.

L’agitateur