L’écrivain François Mauriac ( Prix Nobel de littérature en 1952 ) ne voyait pas d’un bon œil la réunification de l’Allemagne. Il savait que l’Allemagne réunie deviendrait un cachalot difficile à apprivoiser et trop gros pour la France ; d’où sa formule ironique : « J’aime tellement l’Allemagne que je préfère qu’il y en ait deux. » En réalité, c’est une phrase qu’on attribue à cet écrivain génial, un apocryphe. Je pense que l’on peut transposer cette phrase dans le contexte israélo-palestinien : « Les Israéliens aiment tellement la Palestine qu’ils préfèrent qu’il y en ait deux : celle du Fatah et celle du Hamas. »
Pierrot LeFou