Je suis en train d’écouter Dimanche Presse, l’émission dominicale de RadioMed animée par Lotfi Laamari, et suis impressionné par le conformisme intellectuel de Fadhel Abdelkefi et la médiocrité de son discours politique. Il est dans le politiquement correct le plus insipide et la démagogie bon marché.
Il s’abandonne, depuis le début de l’émission, à des assertions aussi imbéciles les unes que les autres et ses positions politiques sont celles d’une couille molle : « les Tunisiens sont à 99% adeptes de l’islam zeïtounien, malékite, ach’ari » ; « les mauvaises conditions économiques expliquent le basculement de certains jeunes vers le terrorisme » …
Et comme tous les Tunisiens qui tentent vainement de casser l’image du bourgeois francophone, il recourt systématiquement à l’expression « comme disent les Français » avant de prononcer un mot en langue française – d’ailleurs, je suis quasiment certain que ses propres enfants ont fait leur scolarité dans les établissements français de Tunis -.
Il a même poussé le ridicule jusqu’à dire que « nous, Tunisiens, sommes d’origine bédouine et les Bédouins sont réputés pour leur bon sens ». Ce monsieur devrait se contenter de son domaine de prédilection, la finance, l’argent, et arrêter de s’offrir en spectacle de la sorte. Qui plus est, il renforce les clichés dont sont affublés les beldiya. Cette chléka est un concentré d’opportunisme, d’antipathie et de poltronnerie intellectuelle.
Encore un qnannoucrate castré qui se croit investi d’un destin national, alors que son avenir politique est derrière lui.
Pierrot LeFou