DO DO…

Ce qui se produit, cette fois sous nos yeux endormis, à une étape ultime du processus de phagocytage de l’Etat, sans détours ni faux-fuyants, est concrètement traduisible en installation du pouvoir nahdhaoui. N’y manquent que la paralysie, sur ordre, pour deux ou trois heures des organes sensibles de l’administration publique, une déclaration d’abandon de la constitution et un drapeau noir. En serons nous plus remués que nous l’avons été devant les derniers événements de l’avenue Khereddine, de l’aéroport et du parlement visiblement orchestrés pour nous le faire admettre comme un fait à l’accomplissement duquel il ne manquait pas grand chose? Réveillons- nous.

Abdessalem Larif