Hier, il implorait presque. Il répétait « Nous sommes tunisiens comme vous, laissez nous vivre parmi vous. « Union, wifak tawafok , hiwar…!! » .
Il se savait perdu, terriblement seul malgré la grande foule, rejeté par tous. Mais il se savait vivre ses derniers jours. Condamné sans appel. Qu’il n’a rien de tunisien. Et ce n’est pas ce peuple qu’on a réuni pour lui à coups de milliards qui va le lui faire croire. La tunisianité ne s’achète pas, ne se greffe pas , ne se donne pas On l’a ou on l’a pas. Et Il sait qu’il ne l’aura jamais, ce rejeton, cet éternel étranger.
L’agitateur