Ben Sedrine , une vilaine créature prédatrice des temps maudits

Instance vérité et dignité ( IVD ) , Sihem Ben Sedrine , droits de l’homme, compensations et tout ce lexique oiseux , rien qu’à les entendre mon sang ne fait qu’un tour . Une gêne respiratoire doublée d’une forte nausée et une aigreur à l’estomac m’assaillent tous en même temps lorsque la Ben Sedrine se met devant un microphone . Vraiment , si le bon dieu m’aimait autant que je déteste cette femme, j’irais de facto au Paradis . Lorsque cette vilaine créature ne trouve rien à répondre face aux énormes suspicions qui l’entourent ,elle se contente d’afficher un sourire narquois, un sourire arrogant plein de fausse suffisance comme si ses accusateurs étaient tous du menu fretin . C’est là où la colère me submerge et je ne trouve alors aucune insulte qui sied à l’étendue de son insolence. Toutes les injures me paraissent soudain trop légères pour décrire ce monstre de mensonges et  d’avidité.

Dès le départ il y’avait comme une tromperie , comme une erreur de casting. Sihem Ben Sedrine a , depuis des décennies , offert ses services aux chancelleries et aux services de renseignements étrangers. Elle a mâché jusqu’à en perdre la salive la rengaine droit-de-l’hommiste et a fini par vendre son image d’opposante là où elle ne valait pas mieux que le dernier des renégats.
Après ce qui a été abusivement appelé  » Révolution  » , elle fut nommée à la tête de l’IVD parmi tant d’autres candidats qui pouvaient mieux réussir cette noble tâche de réécrire notre histoire et de décider des compensations nécessaires aux victimes des abus , notamment au temps de Zaba. Mais les nouveaux  » maîtres  » du pays l’ont choisie pour qu’un déluge de malheur et de misère s’abatte sur ce pauvre peuple de Tunisie qui croyait fuir une dictature pour se trouver au milieu d’une nuée de prédateurs de la pire espèce.

La personnalité naturellement clivante de Ben Sedrine l’a menée à ouvrir des plaies qu’on croyait définitivement guéries et les laisser ensuite ouvertes telles des crevasses béantes. Au lieu de travailler sur notre mémoire commune afin de la réparer par un éclairage nouveau sur les zones d’ombre, SBS n’a fait que raviver les névroses passées pour nous replonger dans des conflits d’un autre temps .

D’ailleurs, plusieurs membres du bureau de l’IVD dont des noms illustres ( Ex : Khemaeis Chammeri ) ont vite fait de découvrir la supercherie et ont aussitôt quitté la barque .

Avec un Quorum manquant , l’IVD a continué son travail qui consiste à rompre un à un les liens qui renforcent notre appartenance à cette patrie. Ce qui en dit long sur le peu d’intérêt que la Ben Sedrine accordait à la légalité et au bon droit , c’est qu’elle n’a même pas pris la peine de demander au parlement le remplacement des membres démissionnaires, d’ailleurs elle continuera au-delà du délai légal et demandera même un budget supplémentaire pour clore  » sa sale besogne  » .

Dès que le Budget lui a été voté, la vipère venimeuse est vite devenue un anaconda vorace. Elle dilapide les énormes moyens financiers mis à sa disposition dans l’achat de voitures de marque, dans la rénovation du local, dans l’achat de matériel onéreux et inutile, dans le recrutement de centaines d’agents pour les payer à ne rien faire et surtout pour dédommager de fausses victimes et de vrais escrocs.

Dans le vieux quartier de Tunis où je suis né , je connais personnellement un type qui fut arrêté lors des événements du pain ( 1984 ) en flagrant délit de vol avec effraction à l’intérieur de la boutique de chaussures  » Bata  » ( Les vieux comme moi connaissent cette marque ) . Il écopa de cinq années de prison et il en a purgé trois après une grâce .Depuis , le type est devenu un dealer et fit de la prison sa première demeure. Quelle a été ma surprise de le voir à la télé se plaindre de tortures qu’il aurait subies. Ben Sedrine lui a accordé la rondelette somme de 160 mille Dinars ! ! ( Le gars ne comprenait rien à la politique , ne savait même pas pourquoi les gens manifestaient cette année. Il ne savait pas ce qu’il faisait au milieu de la foule , et c’est par un pur hasard qu’il se retrouva à l’intérieur de Bata qu’il dévalisa en un clin d’oeil ) .

Si tous les dossiers que la Ben Sedrine a eu à traiter sont analogues, je vous laisse imaginer l’ampleur du désastre financier causé au trésor public .

À la clôture de ses travaux , la vieille sorcière n’a pas oublié de faire la casse du siècle. Une copie de son rapport final publiée au JORT rendait l’état Tunisien redevable à un certain  » Bouden  » d’une somme astronomique ( Trois milliards de Dollars ) dans le cadre de la fameuse affaire de la BFT. Donc , d’un vulgaire escroc en col blanc ayant commis des infractions aux règlements de change monétaire, ce  » Bouden  » devient un opposant lui aussi , et nous voilà tous et toutes condamnés à lui payer le beurre et l’argent du beurre .

À un député qui lui remarque que la version publiée de son rapport n’est pas conforme à celle donnée au président de la République, la murène Ben Sedrine affiche son sourire arrogant et explique qu’elle était  » mazrouba  » ( pressée de rendre son rapport ) . Ainsi ,elle pique aux Tunisiens des centaines de milliards pour leur refiler un rapport  » mazroub  » ( bâclé ) . Pauvre connasse !!!
Qu’est-ce que nous avons fait au bon dieu pour que les vautours des temps maudits s’abattent sur nous !?

Ben Ahmed Sobhi