Trois militaires français tués au Mali

Le blindé de trois militaires français a sauté sur un engin explosif alors qu’ils rentraient de mission dans le centre du Mali, zone où l’action des groupes terroristes reste active.

Lourd et dramatique bilan après une attaque à l’engin explosif contre la force française antiterroriste Barkhane ce lundi matin, vers 8 h. Trois soldats du 1er régiment de chasseurs qui revenaient d’une mission de ravitaillement dans le centre du Mali ont perdu la vie.

Le véhicule blindé léger des trois militaires intégrés au Groupement tactique désert Conti, a été détruit par l’explosion. Ce blindé de reconnaissance, maniable mais vulnérable, dispose d’un équipage de trois hommes. Ces soldats opéraient avec des militaires maliens du 33e régiment de commandos parachutistes.

L’Elysée a publié un communiqué dans lequel il est indiqué que trois militaires en mission au Mali ont été tués par un engin explosif dans la région de Hombori.

L’attaque a eu lieu près de Hombori, là où le chef d’état-major des armées françaises, le général Lecointre, s’était rendu il y a quelques jours. À Hombori, dans le désert du Gourma malien, une base opérationnelle avancée accueille trois unités des forces armées maliennes et un Groupement tactique désert de la force Barkhane.

L’Elysée a publié un communiqué annonçant la mort de trois militaires français en opération au Mali. Le président a fait part dans ce texte de sa «très grande émotion».

«Le Président de la République salue avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission», a-t-on pu lire.

Les hommes tombés appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Grand Est), en opération dans la région de Hombori. «Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé», précise le communiqué. Il s’agit du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de 1re classe Quentin Pauchet et du chasseur de 1re classe Dorian Issakhanian, précise l’Elysée. «Mes pensées vont à leurs familles, leurs proches et frères d’armes», a écrit la ministre des Armées Florence Parly sur Twitter.

«Le Président de la République exprime son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel, salue leur courage et rappelle la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme», lit-on encore dans le texte publié par l’Elysée.

Déjà, le 15 décembre, un véhicule de patrouille malien en mission avait sauté sur un engin explosif improvisé dans ce même secteur. L’explosion avait fait un mort et cinq blessés.