Cette « révolution » a une seule vraie réussite : rendre son honneur au grand Habib Bourguiba.

10 ans après: la réussite de l’échec!

Bouazizi n’a jamais été un héro. Il est mort en jouant au héros. Il n’a jamais eu dans sa vie un diplôme digne de ce nom . Il était comme le sont des centaines de vendeurs braoutiyyas aujourd’hui. C’est Al Jazira qui l’a élevé au rang de martyr et a fait de lui un symbole. La révolution tunisienne fut un raz-le-bol sans leader charismatique et sans programme et un soulèvement naturel contre une politique infiltrée par les profiteurs et les vendus. La nature ayant peur du vide, ce sont les islamistes qui en ont profité pour s’installer dans le pays et acheter, à cout de millions, la dignité des gens avec la bénédiction de certains corrompus et des incapables locaux.

Ben Ali n’était pas un saint mais il avait plus d’honneur que beaucoup de politiciens qui se relayent aujourd’hui pour le dénigrer faute d’être in capables de proposer un avenir intéressant pour le pays.

La constitution pondue après le soulèvement a été faite pour rendre le pays ingouvernable sans se compromettre avec ceux qui payent le plus pour faire des citoyens des moutons sans réaction.

– La religion utilisée par des professionnels du mensonge et de l’hypocrisie, a montré ses limites et s’est distinguée par sa capacité à diviser les tunisiens.

Après 10 ans, le bilan est terrible. Et si on fait l’inventaire, on trouve:

– Le tunisien manque de culture et d’esprit critique, il est plus khobziste qu’autre chose et il manque de fierté. Il n’a pas l’âme travailleuse et se contente de tendre la main.
– Tous les politiciens qui représentaient l’opposition du temps de Ben Ali sont ne sont que des chefs minuscules sans intérêt. Ils ne savent ni gouverner ni rassembler. Ils souffrent tous d’un égo surdimensionné.
– Nos journalistes sont intellectuellement pauvres et « magouillement » riches. Ils ont l’honneur très perméables et sont facilement corruptibles. Ils ont activement participé à la chute des valeurs dans ce pays.
– L’UGTT , la plus grande force dans le pays, est faiblement patriotique ou du moins certains de ses dirigeants. Par des revendications extra-ordinaires, elle a tué beaucoup de petites et moyennes entreprises. Les grandes entreprises ont été achevées par les politiques d’aujourd’hui. entreprises.
– Le régionalismes est un vrai fléau et même une grave maladie qui ronge le pays. Cette maladie a été agavé par des politiciens revanchards.
– Être honnête et « nefs moumna » ne font pas d’un quidam un homme politique d’envergure. Au contraire, ils le transforment en amuseur publique qui fait pleurer
_ Il n’ y a rien à attendre des islamistes. Ils constituent une vraie force d’abrutissement des citoyens. Ils ont la magouille et le profit dans la sang. Ils sont des assoiffés du pouvoir pour en profiter et jamais l’honorer.
– La gauche tunisienne n’a pas réussi à se renouveler et est resté prisonnières des son discours révolu. Elle ne sait faire que de l’opposition jusqu’à la faire contre elle. Elle s’est faite bouffer par les islamistes qui ont su profiter de sa non maturation.
– Le pouvoir de détruire est beaucoup plus puissant que celui de construire. En Dix ans, nous avons pratiquement perdu tous les acquis de 60 ans d’indépendance.
-Les arabes ne sont pas nos amis. Ils ne veulent absolument pas que notre pays réussisse. Nous avons participé à la transformation de leur désert en « terres cultivables », ils nous ont récompensés par le financement du terrorisme pour en être les victimes et l’exportateur.

La liste est bien longue et rien que l’énumérer fait mal.

Faut-il rester les bras croisés et laisser faire? Absolument pas: cette « révolution » a fait le tri, d’un coté il les tunisiens « a7rares » et de l’autre coté les vendus et les corrompus. Il faut donc reprendre le chemin de la lutte pour anéantir les forces du mal et assainir le pays. Une guerre contre la médiocrité est à mener dans tous les coins et les recoins de la Tunisie. Aucune association n’est possible avec les islamistes et la coordination contre eux doit se faire avec un minimum d’exigence patriotique et culturelle. Les ennemis du pays se sont dévoilés et ils agissent et réagissent à visages découverts avec une base arrière dans les montagnes à bombarder sans relâche.
Que les esprits saints se réveillent et que la la peur change de camp!

L’avenir de la Tunisie est à construire et je suis convaincu que nous disposons de ce qu’il faut pour le faire. Que ceux qui en sont conscients lèvent la tête et marchent. Il n’ y a pas de causes perdues mais des causes non bien défendues.
Nharkom Zine!
!..AH..!
Ps: cette « révolution » a une seule vraie réussite : celle de rétablir la vérité et rendre son honneur à un grand homme: Habib Bourguiba.

Ali Gannoun