Elle ne soufflait un traître mot quand, entre 1999 et 2004, son honorable conjoint était député au sein du parlement de Ben Ali. Elle était muette comme une carpe quand, après le putsch islamo-fasciste, son mari faisait partie du gouvernement de feu Caid Essebsi, rcdiste, député et puis président du parlement de Ben Ali. Ce n’est qu’aujourd’hui que Dame néziha rjiba réalise que Abir Moussi est un maudit vestige du RCD et du régime de Ben Ali ! La vieillesse est un naufrage, confessait le Général De Gaulle. Pourvu que l’Alzheimer ne vienne pas s’y greffer, serais-je tenté de tempérer. Parce que je connais quelques octogénaires et même nonagénaires qui savent toujours raison garder et, surtout, qui sont toujours jaloux de leur dignité !
Fathi Bahria