Un révolté du kamour sujet à des mandats d’arrêts pour délits et crimes de droit commun, vient d’être relâché par la justice suite à une descente de tous ses copains, maîtres de la vanne et du pétrole, qui sont venus prendre leur repris de justice avec les excuses des autorités locales et centrales. Du coup, tu avales la mauvaise nouvelle et tu te la fermes . Et puis tu réalises l’ampleur des dégâts:
Un dernier clou qui scelle définitivement le sort de ce pays livré à des bandes de chiens enragés qui le lynchent vivant et se l’arrachent en lambeaux. Un pays qui se meurt dans la douleur , en sang, abandonné à une hyène qui règne sur la meute depuis 50 ans et au pied duquel se prosternent une justice qui demande sa part du butin , un gouvernement à ses ordres qui regarde impuissant et un président dans les nuages qui cautionne un Cha3b yourid .
Un Etat en débandade qui n’en est plus un , une proie à ses pieds où règne une insécurité juridique sur les biens à cause d’une impossible justice, une insécurité sur la santé à cause d’un impossible accès aux soins, une incertitude totale sur l’avenir de ses enfants à cause d’une éducation en panne. Le Bengladesh en pire.
Fadhi Ch’ghol