Quand l’école tombera, plus jamais la société ne se relèvera !

Bonjour!
Il ne nous restera que les yeux pour pleurer!

L’éducation fout le camp. L’enseignement public vit ses dernières heures et l’avenir des couches populaires ne fait que s’assombrir de jour en jour.
La grève annuelle des enseignants bat son plein et vide les écoles du sens des responsabilités et massacre la conscience professionnelle. L’enseignement privé se frotte les mains car bientôt il fera une razzia sur l’enseignement public. Ceux qui font grève aujourd’hui ne savent pas qu’ils sont entrain de brader l’école de république. Demain, certains d’entre eux vont être repris dans les institutions privées avec le fouet comme seul stimulant mais beaucoup connaîtront la misère. Ils ne pourront plus fanfaronner avec leur syndicat et ne dicteront plus leurs exigences extravagantes à un gouvernement sans le sous!
Pauvres de tous bords, préparez vous à une catastrophe annoncée. La misère vous guette et l’ignorance vous menace. La bande à Yaacoubi est en train de sucer le sang des sans dents. Sachez tout de même que ceux qui ont les moyens lui pissent dessus car ils n’ont point besoin de leur école!!
Le syndicalisme aveugle est en train de transformer le plus beau métier du monde en racket et extorsion de fonds. Les écoles publiques ne diffusent plus le savoir et ne développent plus l’intelligence. Ils sont dans le meilleur cas des garderies et dans le pire des usines à fabriquer l’insolence, l’ignorance et l’irrespect.
L’enseignement est malade de ses enseignants et de son administration. La grève , en prenant les élèves en otages, ne résout rien et complique bien les choses. L’image de l’enseignant source du savoir et exemple de conscience professionnelle est dans l’abime. Son autorité a vacillé et son respect s’est évaporé. Cette décadence socialo-humaine a participé amplement à l’échec scolaire et a conduit plus de 100000 élèves à quitter l’école chaque année sans la moindre formation.
Yaacoubi et le gouvernement jouent à celui qui a la plus grosse et l’intérêt des élèves est dilué dans l’extrémisme des uns et des autres.
L’enseignant est un mourabbi avant tout et s’il n’aime pas les élèves, il n’a pas sa place dans une école!
Oui au revendications légitimes, non à l’assassinat de l’école de la République!
Quitter sa classe est une désertion!
Quand l’école tombera, plus jamais la société ne se relèvera !
!..AH..!

Ali Gannoun