« Al-jahl al-mou9addass » inacceptable de nos mesquins députés Ghedira et Troudi

Avant-hier deux députés ont fait preuves de limites inacceptables dans leurs connaissances et compétences. Le premier, Si Jalel Ghedira, que je respecte beaucoup par ailleurs pour ses qualités patriotiques indéniables et son parcours valeureux dans le corps de la Garde Nationale, mais de là à ignorer des règles élémentaires en matière économique et financière, c’est inacceptable de la part d’un député appelé à légiférer, à débattre, à proposer et à valider les grandes réformes du pays. Si Jalel, le Parlement et le Chef du gouvernement n’ont aucun pouvoir direct sur le dinar tunisien dont le cours dépend principalement des mécanismes du marché, de la politique monétaire de la BCT et plus globalement de la situation économique et financière du pays notamment en termes de compétitivité et de performance. Idem Si Jalel, on ne «baisse» pas le dinar pour brider l’activité des contrebandiers, c’est absurde!

Deuxième bourde inacceptable, le niveau exécrable en langues étrangères du député Troudi qui prononce (et insiste!): «eadership»! C’est quoi la différence (du moins dans leurs niveaux linguistiques) entre lui et le mzawédi Samir Loussif qui une fois dans une interview, a évoqué les «éstivals» dans lesquels il se produisait!?!

Un peu de respect pour le pays de Mahmoud Messadi (Grand homme de culture et ex- Président de la Chambre des députés), de Hédi Nouira, de Mokhtar Laatiri, de Abdelaziz Zenaidi…et autres illustres grands hommes de cette patrie!
Enfin, je profite de ce statut pour réitérer un appel pressant: Faites réhabiliter le Conseil économique et social qui avait un rôle important dans les discussions et les analyses des réformes et des projets de lois importants qui passent par la suite au Parlement pour les votes, ça comblerait au moins les déficits en termes d’incompétence et d’ignorance.
À bon entendeur!

Moez Joudi