Le conseiller du chef du gouvernement, chargé de la communication, Mofdi Mseddi a présenté vendredi 1er juin sa démission au chef du gouvernement Youssef Chahed a affirmé le journal en ligne Akher Khabar online qui s’est procuré l’intégralité de la lettre de démission.
Après avoir remercié le chef du gouvernement de sa confiance et indiqué avoir travaillé en “toute conscience”, Mofdi Mseddi affirme être la “cible d’une campagne de diabolisation orchestrée (…) qui a atteint ma famille et qui impacte ma vie professionnelle et privée”, à l’image “de la situation politique générale du pays” qui connait une régression des valeurs morales “effrayante”.
Prétextant “un devoir de réserve” dû à son poste, Mseddi indique ne pas pouvoir dire quelles sont les personnes qui ont essayé de l’atteindre et qui ont essayé de “viser l’institution” en “profitant de l’appareil (de la présidence du gouvernement) pour régler des comptes politiques (…)”.
Mseddi explique son acte par la forte pression qu’il subit et les campagnes de dénigrement dont il est la cible ainsi que sa famille. Il a préféré jeter l’éponge se réservant le droit de choisir le moment opportun pour dévoiler les parties qui l’ont ciblé et à travers lui l’institution dans laquelle il exerce ses fonctions et les réseaux d’intérêts qui se cachent derrière ainsi que la nature des pressions et exactions dont il a été l’objet.
Selon lui, “viendra le bon moment pour dénoncer l’ensemble de ces personnes et divulguer les réseaux qui se cachent derrière”.
Indiquant qu’il est “impossible” pour lui de continuer son travail dans ces conditions, Mofdi Mseddi demande au chef du gouvernement d’accepter sa démission, “qui a été prise avec ma famille”.
Pour le moment, le chef du gouvernement n’a pas encore accepté la démission a indiqué le conseiller en communication à notre confrère Business News.