Avec un geste indécent et plein de haine, Benyamin Netanyahou, premier ministre d’Israël a félicité son armée pour avoir massacré, vendredi 16 civils palestiniens sans armes .
Alors que 16 Palestiniens ont perdu la vie et des centaines ont été blessés lors de violents heurts en marge de la «Grande marche du retour» à la frontière entre Gaza et Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a félicité les soldats israéliens pour leur « opiniâtreté ».
Samedi 31 mars, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est fendu d’un communiqué afin de féliciter l’armée d’occupation israélienne, alors que de violents heurts avaient fait plusieurs morts la veille dans la bande de Gaza, où avait lieu la «Grande marche du retour». Le Premier ministre d’Israël a loué les « mérites » des soldats qui ont selon lui «protégé les frontières du pays».
« Bravo à nos soldats », a écrit dans un communiqué Benjamin Netanyahu.«Israël agit avec fermeté et détermination pour protéger sa souveraineté et la sécurité de ses citoyens», a ajouté le fasciste , sans mentionner les 16 morts palestiniens et les centaines de blessés tombés sous les balles de Tsahal et dont faisait état le ministère de la Santé dans la bande de Gaza.
Alors que des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza affluaient à la frontière avec Israël à l’occasion de la première journée de cette «Grande marche du retour», durant laquelle ils réclamaient la restitution de leurs terres confisquées après 1948, des affrontements avec l’armée israélienne ont éclaté. Tsahal a notamment fait usage de drones pour lancer des grenades lacrymogènes, et de balles réelles contre des civils pacifiques . Plus de 100 tireurs d’élite israéliens avaient également été déployés, et ont fait feu sur les personnes qui réclamaient leur droit au retour
Après ces événements sanglants , le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni en urgence le 30 mars au soir à la demande du Koweït. Si les inquiétudes quant à une escalade de la violence ont été entendues par le Conseil, ce dernier n’est pourtant pas parvenu à se mettre d’accord sur une déclaration commune. L’absence de représentants israéliens à la réunion, qui coïncidait avec le début de la Pâque juive, a notamment été déplorée par le Royaume-Uni et les Etats-Unis.