« يِحْفِرْ قَبْرُو بِيدُو »

Ezzeddine Zayani

Ezzeddine Zayani

Et voilà, rebelote. Le ministère de la santé est toujours sans titulaire. Quelques ministres au sein du gouvernement de si Youssef Chahed viennent à la télé pour dire des conneries qui provoquent et énervent les tunisiens.

La ministre de la femme qui suggère aux femmes enceintes de faire du yoga afin d’inculquer au bébé une meilleure éducation, et le ministre de l’agriculture qui est rentré dans les rangs veut nous convaincre que l’huile d’olive ne fait pas partie des habitudes culinaires des tunisiens.

L’adage de chez nous dit « il a creusé sa tombe par ses propres mains » ou bien « il s’est crevé l’œil par son propre doigt« . Bientôt commencera la nouvelle campagne de déstabilisation du gouvernement Chahed, des palabres à ne plus finir et la composition d’un nouveau gouvernement. S’il devient indispensable de le faire, faites le , monsieur le chef du gouvernement, interdisez à vos ministres bavards, téméraires et sur les bords suffisants, tout contact avec les médias. Marre, marre et marre de ce comportement puéril.!!!

Ezzeddine Zayani

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Ali Gannoun

Ali Gannoun

Si Samir Bettayeb a eu une expression malheureuse voire provocatrice à l’égard des tunisiens en disant qu’ils n’ont pas l’habitude de l’utilisation de l’huile d’olives. Je ne peux voir en lui un ignare de la vérité tunisienne et des pratiques des tunisiens. Il sait comme nous tous, de Ben Guerdane à Bizerte, que l’huile d’olives est une composante principale de la cuisine tunisienne et que l’olivier est un arbre sacré pour tout tunisien qui se respecte ou ne se respecte pas. Si Bettayeb s’est mélangé les pinceaux pour défendre l’huile d’olives et a montré par sa dernière sortie que sa machine de communication n’était pas bien huilée.
Bonne après midi.
!..AH..!

Ali Gannoun

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Wahid Ibrahim

Wahid Ibrahim

Un peu de culture, monsieur le Ministre de l’Agriculture.

Un produit agricole ne peut se pérenniser que dans la mesure où il repose sur une demande et une consommation soutenues et durables.
Depuis Magon qui a codifié la culture et l’exploitation de l’olivier et des ses produits dérivés dont l’huile, les habitants de ce pays ont intégré l’huile d’olive dans leur consommation quotidienne, pour leur éclairage et leur pharmacopée traditionnelle.
Ce qui explique l’extension des oliveraies sur tout le territoire , du nord au sud, faisant de la Tunisie le principal gisement de production de ce produit stratégique.
L’équivalent du pétrole d’aujourd’hui.Toute proportion gardée.
Tout cela du temps où l’exportation de ce produit, au sens moderne du terme, n’était ni une priorité, ni une pratique courante et ne laissait comme débouché que la consommation locale.
Ce qui veut dire que l’huile d’olive fait partie de nos traditions culinaires depuis près de 3000 ans.
La présence de l’olivier tri-millénaire d’Echraf l’atteste suffisamment.

Wahid Ibrahim