Les officiers du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie ont des preuves d’utilisation d’armes et de munitions étrangères par les terroristes.
La Russie a des preuves irréfutables d’utilisation d’armes et de munitions étrangères par les terroristes en Syrie, a appris samedi l’agence russe Sputnik d’une source diplomatique.
«Les officiers du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie ont enregistré samedi 48 tirs de mortiers contre le quartier Al-Kabbas de Damas, venant des positions occupées par les formations armées illégales à Ein Tarma et à Jobar. En plus, ils ont recueilli des preuves irréfutables d’utilisation par les terroristes d’armes et de munitions étrangères: ils ont pris en photo des éclats de munitions de fabrication étrangère avec des numéros de série», a indiqué l’interlocuteur de Sputnik.
Jeudi dernier, Sputnik a appris d’une source diplomatique que les groupes terroristes préparaient une attaque chimique dans la province de Deraa pour en accuser l’armée gouvernementale syrienne.
Plusieurs sites internet d’opposition ont annoncé samedi que 30 djihadistes avaient été intoxiqués au chlore à Ein Tarma, une banlieue est de Damas.
Le commandement syrien a démenti les accusations des terroristes, les qualifiant de mensongères et d’infondées.
Une provocation «chimique» se prépare
L’Occident prépare des provocations en Syrie, a affirmé la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, ajoutant que la Russie dispose de nouvelles preuves à ce sujet.
Moscou possède des données concrètes démontrant que la «mise en scène» d’une série d’attaques chimiques dans deux localités syriennes est en cours.
«Il y a effectivement de nouvelles données… Nous estimons qu’une provocation de ce type est en cours de préparation. Pour ce qui est du concret, il n’est pas à exclure qu’il puisse s’agir des localités de Sarakab et Ariha», a-t-elle indiqué lors d’un point presse.
Mardi, le porte-parole de la présidence américaine Sean Spicer avait affirmé que le gouvernement syrien était en train de préparer une nouvelle attaque à l’arme chimique, tout en mettant le Président syrien Bachar el-Assad en garde contre le «prix élevé» que paierait son armée en cas d’attaque sur des civils.
Le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar a rejeté les allégations américaines tout en soulignant que Damas «n’avait jamais eu recours à l’arme chimique et n’envisageait pas de le faire à l’avenir».
Source : Sputnik