Ezzeddine Zayani
Quand un ministre subit la tyrannie et la vindicte d’un soi-disant syndicaliste, quand les médias font de ce lambda syndicaliste un leader et accourent pour l’inviter dans leurs émissions à grande écoute, quand un secrétaire général du syndicat fraîchement coopté estime qu’un ministre doit partir et entérine une énième grève en quelques mois, quand des élèves des lycées investissent l’allée principale de l’avenue Habib Bourguiba à Tunis scandant des slogans politiques réclamant la démission du ministre de l’éducation , le pays devient ingouvernable, ingérable et donnant une image étriquée et négative aux investisseurs même les plus téméraires parmi eux.
Avouons, reconnaissons et admettons que l’Etat a de plus en plus du mal à imposer son autorité, presque bafouée à longueur de journée. Le fameux député Adnane Hajji a qualifié à juste titre l’innommable syndicaliste qui empêche les enseignants de travailler de » bandit ».
J’aurais aimé que ce même député courageux et brave assagisse les syndicats et les travailleurs à Metlaoui et à Gafsa et les exhorte à ne pas interrompre la production vitale des phosphates car les bandits sont maintenant partout. !!!
Ezzeddine Zayani
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