
Ahmed Al-Mismari
Un représentant officiel du parlement de l’Est de la Libye ,reconnu par la communauté internationale , a confirmé à l’agence russe Sputnik le transfert en Russie de 70 militaires libyens pour recevoir des soins médicaux. Au total, 500 militaires seront admis en Russie.
D’après le porte-parole du président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Fathi Al-Mariami, les militaires libyens blessés dans des batailles contre des terroristes ont la possibilité d’être soignés en Russie grâce au protocole de coopération entre les deux pays.
« Mercredi, 70 blessés de l’armée libyenne sous le commandement du maréchal Khalifa Haftar ont été envoyés en Russie pour un traitement médical. Il s’agit de militaires blessés dans des affrontements avec des groupes terroristes. Ceci a été rendu possible grâce au protocole de coopération entre les deux pays dans divers domaines », a-t-il déclaré à Sputnik.
Selon le porte-parole de l’armée libyenne Ahmed Al-Mismari l’accord avec la Fédération de Russie prévoit au total le transfert de 500 soldats blessés pour des soins médicaux.
« L’envoi de 70 membres de l’armée libyenne qui ont été blessés dans des confrontations avec les terroristes n’est que la première phase de la mise en œuvre de l’accord conclu avec la Russie. Au total, l’accord prévoit le transfert de 500 blessés au cours des opérations militaires de l’armée libyenne sous le commandement du maréchal Khalifa Haftar en Russie pour un traitement médical », a expliqué à Sputnik le représentant de l’armée.
Dans un pays divisé entre la Cyrénaïque et la Tripolitaine, la personnalité du général libyen Khalifa Haftar, commandant général de l’Armée nationale libyenne, qui depuis plus de deux ans combat les terroristes de Daech dans l’est de la Libye, est l’un des points de discorde. Désigné par le parlement de Tobrouk (est) au poste de chef d’état-major de l’armée libyenne, Khalifa Haftar est rejeté par les milices islamistes du camp de Tripoli (ouest).
Suite au renversement par les forces de l’OTAN et à l’assassinat de Mouammar Kadhafi, en 2011, ainsi qu’à la guerre civile, la Libye a été plongée dans le chaos politique et des combats incessants.