La coalition dirigée par Washington bombarde une nouvelle fois l’armée syrienne

frappes américaines en syrieLes forces progouvernementales syriennes ont été la cible d’une frappe de la coalition dirigée par Washington. Il s’agit de la deuxième frappe effectuée aux environs d’Al-Tanf depuis le 18 mai.

La coalition dirigée par les États-Unis a porté une nouvelle frappe contre les forces progouvernementales près d’Al-Tanf, en Syrie, lit-on dans une déclaration de la coalition.

« La coalition a détruit le 6 juin des forces supplémentaires soutenant le gouvernement syrien dans la zone de désescalade dans le sud de la Syrie », est-il indiqué dans le communiqué de l’opération Inherent Resolve.

La frappe a visé plus de 60 soldats, un char, deux pièces d’artillerie, une arme antiaérien et des véhicules de soutien.
Il s’agit de la deuxième frappe effectuée dans cette région depuis le 18 mai.

Les militaires de la coalition se trouvent à Al-Tanf depuis plusieurs mois. Selon les autorités américaines, ils apprennent aux Syriens à lutter contre le groupe terroriste Daech.

La coalition affirme qu’elle n’a pas l’intention de proclamer la guerre à Damas, mais se dit prête à se défendre contre les forces progouvernementales et l’armée du pays.

Les pays-garants du cessez-le-feu en Syrie, à savoir l’Iran, la Russie et la Turquie ont convenu de créer les zones de sécurité situées sur l’ensemble du territoire de la province d’Idlib, dans certaines parties des provinces de Lattaquié, de Hama, d’Alep, dans plusieurs régions au nord de Homs, dans la Ghouta-orientale ainsi que dans le sud de Syrie (provinces de Daraa et de Quneitra).

Des commandos américains participent à l’assaut de Raqqa

Selon le Pentagone, l’assaut de la ville syrienne Raqqa occupée par Daech depuis 2013 se déroule avec la participation de commandos de l’US Marine Corps et d’hélicoptères Apache.

Des unités du Corps des Marines des États-Unis et des hélicoptères américains Apache participent à l’opération de libération de la ville de Raqqa, en Syrie, a annoncé mardi Jeff Davis, porte-parole du Pentagone.

L’état-major de la coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis avait antérieurement déclaré que les Forces démocratiques syriennes (FDS) étaient entrées dans Raqqa.
Occupée par Daech depuis 2013, Raqqa est considérée comme la capitale de ce groupe terroriste. L’opération de libération de Raqqa a débuté en novembre 2016 avec le soutien des commandos américains et de l’aviation des États-Unis et d’autres pays. Les unités des FDS composées essentiellement de Kurdes syriens, mènent des combats au sol.

Damas proteste contre la participation des militaires américains à l’opération et qualifie d’intervention leur présence dans le nord de la Syrie.