Trump appelle la NASA à poser des humains sur Mars à l’horizon 2030

trump-nasa-marsLe président américain a  signé cette semaine un nouveau texte directeur pour la Nasa, lui donnant pour objectif de poser des humains sur la planète Rouge à l’horizon 2030.

Le président américain Donald Trump a signé mardi une loi entérinant l’objectif d’une mission habitée de l’Agence spatiale américaine (NASA) sur Mars d’ici 2033.
Cette loi attribue à la NASA un budget de 19,5 milliards de dollars américains pour l’exercice financier 2017.

Elle réaffirme en outre « l’engagement national envers la mission centrale de la NASA », a déclaré M. Trump selon la presse.

« Cette loi vise à soutenir l’exploration de l’espace lointain par la NASA, notamment par le biais des systèmes de lancement et de la capsule Orion. Elle vise également à faire progresser la science en définissant un ensemble équilibré de missions et d’activités d’exploration de notre système solaire et de l’univers entier », a-t-il ajouté.

En vertu de cette nouvelle loi, la NASA a également reçu pour directive de faire progresser l’exploration habitée de l’espace lointain, notamment en se fixant pour objectifs « une présence humaine potentielle sur un autre corps céleste et une économie spatiale florissante au 21e siècle ».

La loi confie en outre à la NASA la mission de mettre au point une feuille de route pour l’exploration spatiale habitée, « avec comme objectif à long terme des missions habitées près de ou à la surface de Mars dans les années 2030 ». Plus spécifiquement, elle demande à la NASA une étude de faisabilité sur le lancement d’une mission habitée vers Mars en 2033.

La semaine dernière, le gouvernement Trump avait pourtant proposé un budget réduisant à 19,1 milliards de dollars le budget de la NASA pour l’exercice 2018.

Le cap martien avait déjà été fixé en 2010 par Barack Obama, qui avait remplacé la première étape lunaire du programme Constellation de George W. Bush par des arrêts préalables sur un astéroïde et sur les lunes de Mars Phobos et Deimos, avant d’atteindre la surface de la planète Rouge. Le nouveau texte adopté à l’unanimité par le Congrès met l’accent sur le programme Orion, capsule de vol habité qui devra emmener des humains vers la Lune et au-delà, ainsi que sur la fusée géante SLS (Space Launch System), ces deux rouages essentiels étant encore en cours de développement. « Notre nation est prête à être de nouveau la première dans l’espace », a annoncé Donald Trump. L’Agence spatiale disposera pour cela d’un budget global de 19,5 milliards en 2017 – contre 19,3 milliards 2016, soit 0,5% du budget fédéral, soit une augmentation peu significative. Et, alors que Donald Trump a appelé les acteurs privés à s’investir dans ce grand projet national, Elon Musk, le PDG de Space X, a amèrement réagi via Twitter, relevant effectivement l’inadéquation entre un budget stable et des objectifs ambitieux.

Avec agences