Le vaisseau Soyouz transportant le robot Fedor s’est finalement arrimé à l’ISS

Après un premier échec le 24 août dernier, le vaisseau spatial Soyouz, transportant le robot humanoïde russe Fedor, a réussi son arrimage à bord de l’ISS. Devant y séjourner jusqu’au 7 septembre, Fedor assistera les astronautes dans leurs tests.

Il lui aura fallu deux tentatives pour réussir son arrimage. Après un premier échec le 24 août dernier, le vaisseau spatial Soyouz, transportant le robot humanoïde russe Skybot F-850, alias Fedor – 1m90 pour 160 kilogrammes – a réussi à se fixer à la Station spatiale internationale (ISS). Le Soyouz MS-14 s’est arrimé à l’ISS à 3h08 d’après un communiqué mis en ligne sur le site de l’agence spatiale russe Roscosmos. Le vaisseau avait décollé le 22 août du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan.

Selon le communiqué de Roscosmos, le Soyouz «a livré environ 670 kilogrammes de cargaison sèche» dont «des équipements scientifiques et médicaux, des composants pour le système de survie, ainsi que des conteneurs de nourriture, des médicaments et des produits d’hygiène personnels destinés aux membres de l’équipage».

La manœuvre était diffusée en direct par Roscosmos mais aussi par Nasa TV, la chaîne de télévision de l’agence spatiale américaine. Un des commentateurs outre-Atlantique a relevé une «approche parfaite vers l’ISS». Le 24 août, le Soyouz avait interrompu sa manœuvre d’arrimage après un défaut constaté sur le système Kurs. Dmitri Rogozin, le directeur de Roscosmos, a depuis précisé que l’équipement qui avait mal fonctionné lors de cette première tentative n’avait pas été fabriqué en Russie mais en Ukraine. Il était vieux d’une dizaine d’année selon le chef de l’agence. Il a ajouté que le système Kurs serait réparé avant la prochaine mission de l’ISS, prévue pour le 27 septembre.

Le robot humanoïde Fedor (acronyme de Final Experimental Demonstration Object Research) devrait séjourner dans l’ISS jusqu’au 7 septembre afin d’assister les astronautes. Devant réaliser «cinq ou six tâches scientifiques», il testera par exemple ses capacités en conditions de gravité très faibles.

La Russie reste le seul pays actuellement en mesure de transporter des êtres humains vers l’ISS, en orbite autour de la Terre depuis 1998 à une vitesse d’environ 28 000 km/h.

 

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