Ya Faouzi ya Ben Gamra, tyr ma7la f’régueg !

Je viens d’apprendre, grâce aux publications de certains amis facebookeurs, que Faouzi Ben Gamra a été viré d’El Hiwar Ettounsi. Il aurait agressé physiquement une journaliste qui travaille pour cette chaîne de télévision privée. Au lieu de nous faire la morale avec son chapelet à la main et de parler de ceux qui s’écartent du « droit chemin » avec ce mépris inhérent aux bondieusards, Faouzi Ben Gamra devrait se remémorer les années où il battait son propre père parce qu’il lui faisait de la concurrence près du marché municipal de Sidi Abdessalem en venant poser sa jarre de lait caillé auprès de la sienne.

Il faut savoir que cet ancien mzéoudi, converti au chant liturgique et au mezoued soft, a séjourné plusieurs fois en prison pour “3ouqouq el welideyn“ à la suite de ses agressions répétées contre son père. Avec une pareille énergumène, la célèbre expression « C’est l’hôpital qui se moque de la charité » prend tout son sens.

Aujourd’hui, je le vois régulièrement se pavaner dans les grandes surfaces situées à quelques encablures du quartier où j’habite. Il a, sans cesse, les yeux fixés sur les croupes et les nichons des clientes qui s’y rendent pour faire leurs emplettes. De son regard vicieux, il parcourt le corps de celles qui entrent dans la grande surface et de celles qui en sortent, de celles qui flânent et de celles qui s’arrêtent devant les produits surgelés pour échanger quelques mots avec leur voisine. Qui sait ? Il s’imagine peut-être en leur compagnie en train de faire des choses pas très orthodoxes sur fond de musique liturgique.

Des gens comme lui, ignares et arrogants à la fois, ne devraient pas apparaître à la télévision pour débiter leurs conneries à une heure de grande écoute. D’aucuns sont écœurés par le nivellement par le bas qui caractérise l’essentiel de la production audiovisuelle tunisienne et Faouzi Ben Gamra en est un peu l’incarnation. tyr ma7la f’régueg ! Bon débarras !

Pierrot LeFou