
Essoussi Kamel
A peine l’affaire de Syphax évoquée et toute la meute nahdhaouie des harzetes se déchainât. Mahrezya tapait des pieds folle de rage au point que les murs de l’enceinte du bardo tremblaient sous le poids de ses pieds bombés, une autre était prise d’une crise d’hystérie et criait si fort que tout le bardo qui faisait la sieste se réveillât effrayé. La dame perchée du haut de son perchoir essayait vainement de calmer barbus et voilées à grands coups de marteaux manifestement inefficaces pour cette bande d’indisciplinés. Chahed regardait éberlué . Le porc de député fassed de la syphax jusqu’ici calme à épier qu’on étouffe son grand scandale demandait maintenant un point d’ordre qui lui fut refusé. Le Nahdhaoui qui devait suivre fut tarabusté par ses co députés et annonçait qu’il cédait ses 6 minutes à leur joufflu de protégé pour se défendre. Le frikha bafouilla cafouilla, annonna comme s’il parlait la bouche pleine et finalement s’enfonça. Brouhaha, branle bas, de combat, et séance suspendue au milieu de tonnes de chair voilées qui s’ébrouaient dehors pour se concerter .
La pause est finie. J’entends l’une d’elles brailler . J’y cours pour le reste du cirque.
Essoussi Kamel