Vous m’auriez oublié M.Zbidi…mais moi, je ne vous ai jamais oublié ! Maintenant je vous veux Président!

M. Abdelkarim Zbidi : JE VOUS VEUX PRESIDENT

TEMOIGNAGE D’UN UNIVERSITAIRE TUNISIEN :

Un Professeur des Universités digne de foi m’a raconté ce qui suit :

« Un malentendu avec l’un des anciens doyens de la Faculté où j’exerce en qualité de professeur-chercheur, m’avait conduit, vers l’année 1999, avec ce doyen à la rancune féroce, devant le Président de l’Université de Sousse qui n’était personne d’autre que M. Abdelkrim Zbidi, aujourd’hui Ministre de la Défense.
Quand j’avais pris la parole pour me défendre contre les accusations malveillantes, faites de bric et de broc, de ce doyen vengeur, ce dernier, sans attendre son tour de parole, s’était mis à couper, de manière brutale et continue, en infatigable parasite, mes propos cherchant désespérément à casser l’homogénéité et la logique structurelle de mon discours et m’empêcher ainsi de protester de mon innocence et de prouver mon intégrité.
Sans être nécessairement spécialiste des joutes oratoires, j’avais très vite percé son jeu et j’avais demandé à M.Abdelkrim Zbidi de le faire taire afin que je puisse me défendre tranquillement sans être interrompu à chaque bout de phrase.
Poli, respectueux des autres, mais ferme et sûrement animé par le sens de l’équité, M. Abdelkrim Zbidi avait demandé à ce doyen de se taire et d’attendre de prendre la parole après moi. Ainsi avais-je pu révéler à M.Abdelkrim Zbidi la cabale que ce personnage était en train de faire monter contre moi avec quelques-uns de mes collègues –qui du reste me faisaient rire- espérant me causer le renvoi définitif de ma chère Faculté qui m’était arrimé au cœur et à l’esprit.
A la fin de cette confrontation, M. Abdelkrim Zibidi m’avait signifié que je n’avais rien à craindre et qu’il ne me restait qu’à continuer à travailler sérieusement sans tenir compte de ces bassesses et rinçures. Mon doyen qui tenait mordicus à me faire du tort, était visiblement déçu et il était rentré bredouille à son bureau de petit dictateur pour y attendre sa retraite proche.
A peine rentré chez moi, j’ai appris par la Télévision nationale que M. Abdelkrim Zbidi venait juste d’être nommé Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Recherche scientifique et de la Technologie. Très heureux pour lui, je lui avais adressé une belle lettre de félicitations. Vous m’auriez oublié M. Abdelkarim Zbidi, mais moi, je ne vous ai jamais oublié ! Maintenant je vous veux PRESIDENT ! »

Publication de Ridha Khlil , professeur de l’Enseignement supérieur

« La probité , par ces temps mauvais , est devenue une vertu rare , c’est pour cela que beaucoup de Tunisiens souhaitent aujourd’hui voir cet homme d’exception accepter de se présenter aux élections présidentielles. Politique sans probité , c’est un peu comme  » Science sans conscience est ruine de l’âme. »  Ridha Khlil