VAR …nous continuerons à jouer le rôle du dindon de la farce

Ettanbir entre public dans certaines limites c’est « les épices » du sport, une facette publique du charme du foot.
Mais derrière ce qui s’est passé hier, ou dans d’autres matchs à gros enjeu, et indépendamment de qui a tort qui a raison et des commentaires superficiels du commun du public, existe surtout la face cachée et peu connue du grand trafic d’influence au sein de la CAF, cette confédération de la honte!
Un organe gangrené par un règne sans fin de Aissa Hayatou qui, comme J Blatter (un autre pourri notoire) a été jeté à la poubelle après tant d’années de service rendus.
Oui, à la CAF c’est avant tout un bras de fer malsain entre les membres du bureau exécutif de certains pays, une bataille entre responsables de commissions dont les armes maîtresses sont un fou trafic invisible de faveurs distribuées par les uns et les autres à qui mieux mieux et au « meilleur serviteur ».
Cela va de la voiture de luxe offerte, à la prise en charge des études des enfants jusqu’à la mise à disposition de résidences luxueuses; bref une vraie guerre de clans mafieux que le simple fan de foot qui paie son ticket pour le match ne verra ni ne connaîtra jamais.
L’enjeu?
C’est le pouvoir, la domination, la renommée, la réussite sociale apparente, la satisfaction de l’égo démesuré de certains…et au bout de la chaîne des enjeux politiques terribles.
C’est humain c’est comme ça!
Et nous dans tout ça?
Nous, nous continuerons à jouer le rôle du dindon de la farce, à nous insulter et à nous entretuer…et à payer notre billet pour le prochain match.

Mongi Bouhlila