Un journaliste n’est pas un procureur…

Bonjour!
Le scandale Boughalleb!

Je n’ai aucune sympathie particulière envers Mme Abir Moussi et je ne suis pas un nostalgique de Ben Ali mais je trouve que le traitement qu’a fait subir Si Boughalleb à MMe Moussi est indigne du journalisme et de l’honnêteté intellectuelle. Quand un chroniqueur ou journaliste se débarrasse de sa neutralité et devient porte parole d’un groupe de ou d’un parti, il faut qu’il laisse tomber sa fonction et intègre ce parti ou ce groupe de pression. 3iyat wezyal et des paroles dignes d’un délinquant qui brasse du vent et qui tente d’impressionner mais qui devient à force d’exagérations et de provocation méprisable et sans intérêt!
Les élections commencent à chauffer les esprits et épuiser les neurones. J’ai l’impression que Si Boughalleb est sa première victime. Qu’il se ressaisisse ou qu’il quitte la télévision et la radio! La route est encore longue et les alliances et les désertions ont encore de beaux jours devant elles! Les chevaux d’aujourd’hui pourraient être les ânes de demain!
Et un journaliste, dans tous les dictionnaires du monde, n’est pas un procureur mais bien un éclaireur, qu’il le sache aussi!
Bonne journée!
!..AH..!

Ali Gannoun

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Heureusement, je zappe.!!!

Mme Abir Moussi nest pas ma tasse de thé. Toutefois je trouve inadmissible voire honteux de la maltraiter sur antenne et en direct. Le hasard a voulu que j’assiste 2 jours de suite au 2 prestations de cette dame redoutable qui commence à déranger. Le mercredi elle était l’invitée de Sofiane Ben Farhat sur Al Janoubia et hier jeudi elle a commis l’erreur de tomber dans le piège du calamiteux le fameux papillonné le Boughalleb.

Avec le maestro et le gentleman Sofiane Ben Farhat Mme Moussi a pu développer ses idées, son projet et sa conception pour une Tunisie débarrassée des islamistes khawjias, la secte qui n’a fait que détruire le pays. Percutante, pertinente, claire et persuasive, Abir Moussi a sans aucun doute trop dérangé. Je suis certain qu’elle a fait rallier à sa cause de nombreux tunisiens indécis.

Le lendemain, elle avait cru à tort qu’elle allait pouvoir percer davantage. Ce fût une erreur de son staff. Le Boughalleb n’est pas un journaliste professionnel comme Ben Farhat ce véritable chevalier de la plume, respectueux des personnes et des idées. Le Boughalleb fut probablement chargé de la basse besogne de descendre politiquement cette dame et de la démobiliser. Il l’a fait convenablement avec ses atouts. Le papillonné grande gueule, suffisant et arrogant a cru hier passer cette militante dans sa casserole en criant fort avec une voix écorchée semblable à un marchand ambulant en fin de journée qui n’avait pas réussi à vendre ses marchandises périmées. Ce pseudo journaliste devrait apprendre de Sofiane Ben Farhat l’art d’interviewer les grands.

La chaîne 9 qui sait amadouer les meilleurs animateurs chez les autres devra chercher des journalistes compétents qui mettent mal à l’aise quand il le faut sans transformer le débat en souk. Il y a mieux que ce papillonné dont le seul fond de commerce « ani », un mot désuet pour montrer qu’il est du Sahel cette région chère à tout tunisiens . Bourguiba le grand et l’éternel, le monastirien ne n’utilisait jamais. Heureusement quand je suis chez moi je zappe.!!!

Ezzeddine Zayani