Toute la Tunisie espérait le voir libéré d’un vagin urinoir dont l’odoeur inondait le pays

Éphémérides ..

C’était le 7 Novembre 1987 , un samedi. Je somnolais éternisant une grasse matinée dans mon appartement sordide de hay ennagaz à l’ariana, lorsque à 9 heures, la plantureuse voisine du dessus aux cheveux teintés de jaune vint nous crier excitée que Bourguiba c’est fini. On passait la déclaration du 7 Novembre en boucle. Un joyau du genre.

Nous sommes le 7 Novembre 2011. La chute douce aux enfers amorçait la pente vers l’abîme. La république dégénérait. Elle n’était plus que le sexe d’une coiffeuse qu’on affichait ostentatoire à la télé tous les soirs. Une voyoucratie taillée en morceaux par sa famille. Quelques jours plus tard le 13 Janvier 2011 à 20 heures, toute la Tunisie était accrochée à espérer le voir libéré d’un vagin urinoir dont l’odeur de camembert inondait le pays. Mais le lendemain Ben Ali sans culottes embarquait. Le général n’avait plus de couilles à force de se les faire sucer par sa nana. Un barbu s’apprêtait a débarquer pour venir le remplacer . Il avait dans ses valises les voies impénétrables du seigneur et des sexes pour tout le monde, tout neufs tout beaux tout aussi impénétrables qui ne sentiront pas le roquefort.

Aujourd’hui le 7 Novembre 2019, le cheikh aux couilles pendantes serrées dans un pantalon à l’occidentale , secondé par une jeunesse islamistes, chemises noires et sans culottes, jelabibs avec des vestons dessus peint les trottoirs de couleurs karkeristes, hante les couloirs du palais de Carthage et y déversent avec leur air de diplomates carrieristes, leur caca daeshiste sous le portrait d’un Bourguiba scandalisé. Aujourd’hui 7 novembre 2019, le peuple n’a toujours pas compris qu’une république ne peut pas être l’otage d’un sexe ici bas et que là haut, il n’y a pas plus de vierges au sexe à l’immaculée blancheur que de figues de barbarie au Groenland.

Fadhi Ch’ghol