Téhéran menace de fermer le détroit d’Ormuz si l’exportation du pétrole iranien est restreinte

Téhéran a menacé d’ordonner le blocage du détroit d’Ormuz si Washington mettait à exécution son projet d’imposer des pénalités financières aux pays qui continueront à importer du pétrole iranien après le 4 novembre.

Le corps des Gardiens de la révolution islamique est prêt à fermer le détroit d’Ormuz servant à livrer le pétrole à d’autres pays, selon son commandant adjoint, Ismaïl Kosari.

L’Iran menace de mesures radicales dans le cas où l’exportation de son pétrole serait restreinte sur le marché international par les États-Unis.

«Si l’exportation du pétrole iranien est restreinte, nous ne permettrons pas d’exporter le pétrole vers d’autres pays par le biais du détroit d’Ormuz», a déclaré à l’agence YJC Ismaïl Kosari, commandant adjoint du corps des Gardiens de la révolution islamique.

Jusqu’à 30% des exportations mondiales de pétrole transitent par cette voie maritime.

Washington a menacé d’imposer des pénalités financières aux pays qui continueront à importer du pétrole iranien après le 4 novembre.

La semaine dernière, le département d’État américain a appelé les pays du monde à cesser leurs importations de pétrole iranien d’ici au 4 novembre sous peine de s’exposer aux sanctions américaines rétablies conséquemment à la sortie de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien.

Or, selon Eshagh Jahangiri, Téhéran était prêt à «mettre en échec ce slogan des États-Unis selon lequel [l’exportation du, ndlr] pétrole iranien doit être bridée».

Avec agences