Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a affirmé la nécessité d’éliminer les réseaux terroristes dans le gouvernorat d’Idleb, appelant le régime turc à remplir ses engagements conformément à l’accord de Sotchi.
Lors d’une conférence de presse avec son homologue de la Grenade, Peter David, à Moscou, Lavrov a souligné que les réseaux terroristes, dont à leur tête le «Front Nosra» contrôlent la plupart de la superficie d’Idleb et continuent leurs provocations et la prise pour cible des civils, des positions de l’armée syrienne et de la base de Hmeimim.
Il a mis l’accent sur l’importance de l’application de l’accord de Sotchi sur Idleb et d’éliminer les réseaux terroristes, appelant le régime turc à remplir ses engagements conformément à cet accord.
La Turquie doit remplir dès que possible ses engagements
Meur Lavrov, a affirmé que les terroristes dans le gouvernorat d’Idleb, incités par les pays occidentaux, poursuivent leurs provocations, soulignant qu’ils subiront une riposte écrasante de la part de l’armée syrienne et de la Russie.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue lundi 10 juin à Moscou avec le ministre malien des AE, Lavrov a précisé que les terroristes à Idleb, à cause des politiques hostiles de l’Occident et de son ingérence dans les affaires intérieures syriennes, possèdent beaucoup d’armes de fabrication occidentale, ce qui leur permet de mener beaucoup de provocations qui ne resteront point sans riposte.
Lavrov a souligné la nécessité d’appliquer l’accord de Sotchi sur Idleb, d’y éradiquer les réseaux terroristes et de les empêcher de viser aux missiles et aux drones les zones résidentielles, les positions de l’armée syrienne et la base russe de Hmeimim, réclamant au régime turc de remplir dès que possible ses engagements à cet égard, parce que ces provocations subiront une riposte décisive et écrasante de la part de l’armée syrienne en soutien de la Russie.
Quant aux allégations de l’Occident sur l’usage d’agents chimiques en Syrie, Lavrov a indiqué que l’Occident tente d’ignorer les réalités relatives à l’usage présumé d’agents chimiques dans la ville de Douma dans la banlieue de Damas le 7 avril 2018.
Il a fait allusion au refus par la direction du secrétariat technique de la Mission de l’OIAC de faire un briefing avec la participation de tous les experts qui avaient enquêté sur l’incident survenu à Douma.