Les binationaux, particulièrement les franco-tunisiens, en prennent pour leur grade depuis tout à l’heure, à l’Assemblée des représentants de la populace, à cause de la double nationalité du futur chef du gouvernement Elyès Fakhfakh. On les désigne implicitement comme des traîtres potentiels, on les accuse d’être la cinquième colonne de l’ancienne puissance coloniale.
Comme par hazar, les vitupérations sont toujours l’œuvre de personnes qui présentent le même profil : des ‘3ouroubiyn panarabistes, unilingues et complexés, passéistes et aigris, fascinés par l’arriérisme du Machrek et qui maîtrisent parfaitement le patois galli-gotlek. Ils sont, pour la quasi-totalité d’entre eux, issus du sud de la Tunisie et ont le teint bougnoulâtre.
Juste pour l’info, chers amis !
Les enfants de Safi Saïd ont fréquenté la mission française avant de s’envoler pour le Canada et la France. L’on ne saurait trop saluer l’exploit de Monsieur Saïd d’avoir réussi à mettre ses enfants à la mission française, pendant des années, afin d’infiltrer les rangs des impérialistes d’Occident et de la communauté harko-binationale.
P.-S. : Ce statut ressemble à une mauvaise plaisanterie, mais c’est loin d’être le cas.
Pierrot LeFou