Ali Gannoun
Elle se passe la nuit et est diligentée et orchestrée par des voyous plus ou moins téléguidés par plus voyous qu’eux. Ces gangsters, à intelligence limitée et à revendications sans limite, ont investi les quartiers pauvres pour entrainer des braves gens dans l’interdit et l’illicite. Ils agissent la nuit tels les voleurs, les brigands et les coupeurs de têtes et installent peur, désolation et détresse parmi une population dont les besoins sont nombreux et la souffrance bien réelle .
Ils attaquent les symboles de l’État et défient l’autorité puis ils se cachent derrière les poubelles censées les contenir.
A Sidi Bouzid et au Kram, les bébés Dghij et Reccoba, deux de nos illustres fouteurs de merde et hors la loi toujours en liberté conditionnée (oui bien conditionnée!) par l’organisation sporadique du désordre public, ont de nouveau allumé le feu pour bruler la stabilité précaire du pays.
Ces mercenaires de l’illégalité et de l’escroquerie révolutionnaire en bandes organisées veulent gérer le pays suivant leur propre loi: celle de la jungle et du désordre public!
Non, la révolution des chauves-souris ne doit pas passer. Il y a des moyens nombreux mais légaux pour exprimer en plein jour toutes les revendications saines et légitimes. Ce qui se passe au Kram et à Sidi Bouzid est le prémisse d’une nouvelle aventure dont les conséquences ne peuvent être que néfastes.
Que toutes les consciences se réunissent pour faire barrage à cette nouvelles excitations des barbares et des inconscients!
!..AH..!
Ali Gannoun