Réné Trabelsi honore l’ouverture du bureau de l’organisation pro-israélienne LICRA à Tunis

La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme ( LICRA ), organisation pro-israélienne française implantée dans plusieurs pays et reconnue pour « son soutien aux minorités », a ouvert officiellement son antenne en Tunisie le samedi 10 novembre 2018.

Selon le site Europe-israël.org , René Trabelsi, ministre tunisien du tourisme et de l’artisanat fraichement nommé , des représentants de la société civile tunisienne et des partis politiques étaient à l’hôtel « Carmel » à Tunis pour lancer l’ouverture de la branche LICRA Tunisie. L’ancien doyen de la faculté des arts de Manouba Habib Al-Qazdagli, en sa qualité de président d’honneur de l’association, ainsi que de président du comité Mémoire, était aussi présent à l’évènement.

LICRA est dotée d’un statut consultatif auprès des Nations Unies et d’un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe.

Depuis quelques années, la LICRA qui a une grande influence médiatique, a intensifié son action internationale et œuvré pour une présence effective dans de nombreux pays. C’est ainsi qu’elle est désormais implantée en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Autriche, au Portugal, au Québec, à New York, au Cameroun et au Congo-Brazzaville.

Malgré que l’annonce vient d’être supprimée sur instruction du président du groupe tunisien, un certain Achref Sallami, LICRA Tunisie a déclaré que ses priorités en Tunisie étaient la protection des minorités (la communauté juive, les chrétiens et les bahaïs) et la lutte contre le racisme en général. La LICRA combat aussi la haine au quotidien et la banalisation des actes antisémites, en apportant une aide juridique aux victimes. Selon Europe-israël.org , « depuis 2010, la Tunisie connaît un regain d’antisémitisme, le plus fort dans le Maghreb. »

Introduire l’enseignement de la Shoah

La LICRA interviendra dans les établissements scolaires tunisiens, une convention pourrait être signée avec le ministère de l’Éducation nationale en 2019. La LICRA va recenser les actes et les paroles antisémites en Tunisie pour établir des rapports annuels. Les auteurs de l’antisémitisme pourront faite l’objet de plaintes après la réforme de la loi en Tunisie.

Sur le volet éducation, introduire l’enseignement de la Shoah dans les manuels scolaires tunisiens à partir des années de base à l’école, et de modifier le programme de l’histoire enseigné aux élèves du primaire afin de mettre en valeur la diversité de la société tunisienne qui n’est pas seulement arabe et musulmane , selon LICRA,  mais aussi hébraïque, chrétienne et amazigh (berbère).

La LICRA Tunisie sera attentive aux propos racistes ou antisémites tenus en Tunisie dans la presse, à la télévision, à la radio ou sur le web et les réseaux sociaux. Elle dit ne pas vouloir entraver la liberté de la presse, mais traquer et corriger publiquement les incitations à la haine et à la discrimination. Elle veillera aussi à attaquer systématiquement toutes les organisations antisémites. De plus, elle poursuivra les personnes ayant des contenus racistes ou antisémites. Finalement, elle veillera à attaquer les propos antijuifs contenus dans certains discours politiques.

La LICRA Tunisie agira sur le terrain à l’aide juridique avec ses membres actifs dans toutes les régions de Tunisie.

Nous ne somme pas dupes

La Campagne tunisienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (TACBI) a appris cette semaine qu’un important lobby sioniste français débarque dans notre pays. La LICRA , une organisation française connue pour son engagement sioniste et son soutien inconditionnel d’Israël, sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, a annoncé sur son site web , il y a quelques jours , le lancement d’une branche en Tunisie.

L‘annonce vient d’être supprimée sur instruction du président du groupe tunisien, un certain Achref Sallami.

Ce faisant, LICRA pense couvrir ce qu’elle considère comme faisant partie des siens.

Même le semblant de démenti que LICRA-Tunisie a sorti reconnaît le cordon ombilical qui la lie à LICRA-internationale (avant-dernier paragraphe). De plus pourquoi avoir gardé le nom de Ligue internationale (et non ligue tunisienne) ?

La LICRA France connait tous sur sa branche tunisienne, même la date d’enregistrement au JO tunisien le 22 janvier 2018 (annoncé dans le communiqué effacé).

Parmi les objectifs annoncés par l’association mère, celui-ci ne laisse aucun doute « faire de la LICRA Tunisie un exemple pour le Moyen-Orient, et notamment dans un pays qui a toujours été pionnier dans la défense de l’universalisme. »

Voici un autre article publié par la LICRA France en mai dernier qui ne laisse aucun doute sur les liens entre les deux associations : « Le Jeudi 17 mai 2018 la LICRA Tunisie, représentée par son vice-President Amine Jelassi, a participé à une audition organisée par la Commission des Droits et Libertés au sein du Parlement Tunisien ».

De part mon engagement au sein du mouvement BDS en France, je peux témoigner de la virulence des attaques de cette organisation sioniste contre des citoyens et citoyennes, des personnalités et même des municipalités qui soutiennent le peuple palestinien (voir à ce sujet l’article publié par l’Union Juive Française pour la Paix en cliquant sur ce lien ).

Voici l’équipe de la LICRA Tunisie annoncée par la LICRA France

Achref Sallami : Président

Amine Jelassi : Vice-président et chargé des affaires juridiques à la commission juridique

Haifa Ben Chiekha : Trésorière et responsable de la commission culture

Souhayb Khalfet : responsable de la commission de lutte contre la haine sur internet

Anouar Ajmi : responsable de la commission régions et éducation

Professeur Habib Kazdaghli : Président d’honneur et responsable de la commission histoire et mémoire

Corinne Lahmi : Membre d’honneur, coordinatrice et fondatrice de la LICRA Tunisie

Maitre Belhassen Ennouri : Responsable de la commission juridique

Pour LICRA , être pro-palestiniens est raciste en France !

Moins connue est la multiplication ces dernières années de ses attaques contre des citoyens et citoyennes, des personnalités et même des municipalités qui soutiennent le peuple palestinien.

1) Propagande pro-israélienne de la LICRA dans les écoles françaises

La LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) a vu renouveler en 2015 son partenariat avec le Ministère de l’Education nationale pour trois ans, tant pour son implication dans les établissements scolaires que pour la formation des intervenants. Or dans son livre « 100 mots pour se comprendre contre le racisme et l’antisémitisme » édité en septembre 2014 (sous la direction de Antoine Spire et Mano Siri, éditions Le Bord de L’eau), publié à l’occasion de ce renouvellement de convention sur le site « Eduscol » du ministère comme outil pédagogique privilégié, la LICRA essaye, entre autres contre vérités et propagande, d’amalgamer la question de l’antisionisme, qui est une lutte anti-raciste, à l’antisémitisme qui est un racisme contre les Juifs.

Trois analyses éclairantes ont été publiées à ce sujet, celle de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS , du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens et celle de l’Union Juive Française pour la Paix :

Finalement, la publication de ce livre a été annulée, officiellement sans que les protestations soient la cause du retrait, et non par respect de la vérité, ni souci de « neutralité » dans le conflit israélo-palestinien, mais parce qu’un prêtre accusé de pédophilie avait participé à sa rédaction

2) La LICRA essaye de faire censurer un meeting contre à l’apartheid israélien à Bordeaux

En mars 2015, Génération Palestine Bordeaux a organisé localement la venue de Farid Esack, figure majeure de la lutte sud africaine pour la libération, ancien commissaire pour l’égalité des genres nommé par Nelson Mandela et éminent universitaire international.

La LICRA locale a choisi d’user de la calomnie pour tenter de faire censurer la conférence en prétendant publiquement via les réseaux sociaux, tracts et au directeur de l’IEP, que le Professeur Esack était antisémite.

Voir à ce sujet la VIDEO réalisée par Génération Palestine au cours de laquelle est interpellée la représentante locale de la LICRA :

*******

3) La LICRA poursuit un maire français pour cause de solidarité avec la cause palestinienne

Plutôt que de remplir sa mission affichée de lutte contre le racisme en France, elle n’a pas hésité à porter plainte contre Jean-Pierre Roussarie, maire socialiste dont le « tort » est d’avoir nommé, en geste de solidarité internationale, le prisonnier politique Marwan Barghouti, aussi surnommé le « Mandela palestinien » citoyen d’honneur de la ville de Coulounieix-Chamiers.

Jean-Pierre Roussarie, maire socialiste de Coulounieix-Chamiers, a en effet été convoqué le 26 juin 2015 au tribunal correctionnel, dans le cadre d’une procédure en référé lancée par la LICRA :

4) La LICRA s’attaque à des militant-es de la solidarité avec la Palestine à Toulouse

Sur dénonciation de la LICRA locale, des militant-e-s anti-racistes de la Campagne BDS à Toulouse sont poursuivis pour « entrave à l’exercice normal de l’activité économique ».

Il s’agissait en réalité d’une simple distribution de tract dans le domaine public qui s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) une campagne citoyenne et non violente pour mettre fin à l’apartheid israélien.

Il est aisé de constater que la LICRA dont les motivations pro-israéliennes sont évidentes, poursuit ses attaques contre la libre expression jusqu’à sortir complètement de son champ d’action en portant plainte pour « entrave à l’activité économique ».

Selon :europe-israel.org ,LICRA et ujfp.org

*******

********************

Mise à jour : dimanche 11 novembre à 9h du matin

Remarque très importante : Une heure et demi après la publication de ce papier le messenger du modérateur sonne , soit vers une heure du matin .Celui qui appelle n’est autre que Mr Elie Trabelsi , frère de René .Le modérateur du journal ne répond pas et préfère s’adresser à Elie par messagerie écrite .
Ne répondant pas par messenger ( oralement ) Elie poste le message suivant :

***Elie :

C est faux
René est à paris
René n a jamais assisté
Merci de rectifier
Et il ajoute :
Sincèrement je suis fatigué de répondre au mensonges toute la journée
Le tourisme n ira pas loin
Suite à ce message écrit la discussion a commencé et nous la dévoilons écrite pour nos lecteurs :
***Tunisie Focus : Est-ce une menace ?
***Elie :
Mais non
Mon frère était avec moi toute la journée à paris
Il n’a jamais assisté à ce type de conférence
Tu peux me vérifier
Le vérifier
Vous êtes la presse
Vous informez les gens
Et moi je te donne la vraie info
Et tu me connais je ne raconte pas n importe quoi
***Tunisie Focus :
Bien sûr j’ai vérifié .Tu peux voir mes sources sur le lien dans l’article
***Elie :
L article a été modifié ensuite
Tu peux le rêverifier
Ils ont enlevé le nom de mon frère ( et Elie ajoute un lien sur le site Europe-Israël )
Et d’ajouter : Cher ami on a des ennemis même de l autres côtés
Relis l article et le nom de mon frère a disparu
Vérification faite , nous avons constaté que le nom René Trabelsi a été supprimé .
Notez bien maintenant: Qui a contacté le site Europe-Israël à une heure aussi tardive pour demander la suppression du nom de René Trabesi . N’y a-t-il pas anguille sous roche ?
La discussion continue
***Tunisie Focus : Puisque ce sont des israéliens qui le disent , je ne les crois pas

***Elie :

On s en fou d eux l événement se passe en Tunisie
Mon frère n était pas présent
***Tunisie Focus : Qui croire ?
***Elie : moi
***Tunisie Focus : Et les israéliens dans la merde ?

***Elie :

Bah oui
On parle d une vérité
Tu veux faire le buzzz ou dire la vérité
A toi de choisir
***Tunisie Focus :
Si c’est comme ça je prends et je demande un démenti officiel de monsieur René que je reprendrai tout de suite.Voici mon GSM en cas de besoin
Ou bien appelez-moi sur messenger je suis en ligne.

***Elie :

Laisse tomber je suis KO je vais aller dormir
Je ferai moi un démenti quand le sujet prendra de l ampleur
Bonne nuit cher ami
Après cela nous avons compris que Elie et son frère René évitent de démentir par écrit l’information publiée par Europe-Israël selon laquelle René Trabelsi a bien assisté à l’ouverture du bureau de LICRA à Tunis . Car pourquoi éviter de démentir par écrit une fausse information ? N’y-t-il pas anguille sous roche ?
Elie a bien dit : je suis KO je vais aller dormir
Mais une heure plus tard il publie sur son compte Facebook le texte suivant en arabe:
كل يوم أكتشف أن أعداء الوطن ، ليسو بالضرورة أن يكونو في الجبال أو عدو خارجي يحاول أن يحتلك ،
ولكن العدو الحقيقي ، هو الكره والحقد المجاني بين أفراد هذا الشعب .
ماكينات إعلامية وصحافيين ومحاميين ونشطاء سياسيين وحقوقيين يلعبون في لعبة قذرة ينقلون الأكاذيب ويشوهون أعراض الناس .
لماذا يخيفهم روني الطرابلسي ؟
روني الطرابلسي سينجح رغم أنف الجميع لأنهم لا يفقهون في كل شيئ .