Néji Jalloul draine nos enfants vers une langue morte sans avenir

Ezzeddine Zayani

Ezzeddine Zayani

C’est un leurre de croire que le ministre de l’éducation si Néji Jalloul a sauvé son poste de ministre avec cette mascarade de programmer l’enseignement de la langue turque. A mon sens la décision démontre :
– que M. Néji Jalloul est prêt à faire toutes les concessions pour garder son poste ministériel,
– qu’il va perdre son crédit auprès d’une large majorité de tunisiens qui l’avaient soutenu lors de la campagne des islamistes contre ses choix,
– que la Tunisie est une république bananière où les décisions importantes qui concernent les enfants des tunisiens sont prises par un seul homme comme si le conseil des ministres est devenu un simple machin,
– que plusieurs choix politiques pris après le 14 janvier 2011 dénotent une braderie inquiétante de notre souveraineté avec une soumission révoltante à des parties étrangères, présentée comme étant une fructueuse coopération avec ces dites parties,
– que quoique disent les pro-turcs, la langue que vient d’imposer aux tunisiens le vizir Jalloul , est une langue morte sans avenir. Hormis les islamistes alignés sur leurs maîtres et bienfaiteurs turcs, la majorité écrasante des tunisiens prendront la décision prise par Jalloul comme un canular de très mauvais goût. Décidément, il y a de nos jours de ces ministres versatiles et dévorés par l’ambition du pouvoir. Heureusement que les tunisiens oublient vite cette race de responsables.!!!

Ezzeddine Zayani