Mourou dans un milieu surréaliste, incongrue et à la limite clownesque

Mourou avec sa jebba rose , son arabe littéraire, son discours khotba du vendredi , sa 3imama sur la tête, donne l’image d’un imam intrus qui pouvait concourir pour le poste de mufti , mais.qui s’est trouve parachuté dans une compétition qui n’est vraiment pas la sienne . Si on rajoute les lumières rouges et le décor derrière d’une scène de ponpon girls du lido, et tous ces candidats robits costumés , droits, sages comme des images, l’image du cheikh, au demeurant sympathique et un brin humoriste, au milieu de tout ça, devient vraiment surréaliste, incongrue et à la limite clownesque.
C’est dire si l’islam politique est indissoluble dans la démocratie. Et encore plus quand cette démocratie s’amuse à copier les débats électoraux télévisés. C’est dire aussi le drame pour tout Tunisien d’aboutir à un cheikh comme Président au bout de 8 ans de « révolution ». .

Fadhi Gh’ghol