RENCONTRES
Demain, j’irai voir BCE, je ne serai pas méchant vu les valeurs acquises du respect de l’âge et de la fonction. Je lui dirai seulement ceci : ‘‘Bourguiba n’est pas mort. Les diplômés de son école le réaniment et maudissent ceux qui ont usurpé son fauteuil et souillé sa mémoire.’’
Demain, j’irai voir LE GOUROU innommable. Je ne serai pas furieux. Je le regarderai dans les yeux au moment où il les détourne, et lui dirai ceci : ‘‘Pourquoi tu louches encore? BCE est encore en vie ? Le peuple te honnit? Tu fais peur aux enfants? Regarde-toi au miroir, tu leur donneras certainement raison’’
Demain, j’irai voir Youssef Chahed. Je ne serai pas mécontent. Je lui demanderai de nous dire publiquement pour qui il bosse : BCE ou Ghannouchi ? Et à qui on lui a demandé de vendre le pays ? Je parie qu’il présentera sa démission. Il est même incapable de reconnaître son patron ni ce qu’il fait.
Demain, j’irai voir les tunisiens qui ont élu les islamistes pour gérer leur cité. Je ne serai pas ahuri. Je leur dirai ceci : ‘‘ vous avez choisi les ténèbres, contruisez une citadelle pour en faire votre ‘émirat’, mais regardez le délabrement de votre ville, regardez les dégâts, regardez la laideur des bâtiments, regardez les déchets comme unique paysage, regardez votre misère, regardez vos visages pâles, regardez les burqa, les barbes crasseuse et les voiles, regardez-vous, de grâce ! Sondez votre mort dans l’âme. Nous avons brisé tous nos miroirs pour ne point voir vos reflets obscènes.’’ (**voir vidéo dans commentaire sous mon nom).
Demain, j’irai, à contre cœur, voir Samia Abbou, et serai angoissé. Je provoquerai un accident. Mieux vaut être handicapé, cloué, à vie, à une chaise que de subir le malheur de la croiser.
Abdennebi Ben Beya