Mali: 3 blessés dans une attaque au véhicule piégé à l’entrée de la base française de Gao

Dans le nord-est du Mali, un véhicule piégé a explosé lundi à l’entrée de la vaste base militaire française de Gao, faisant trois blessés français et estoniens.

Le porte-parole de l’état-major français des armées a annoncé ce lundi qu’une voiture piégée a explosé à l’entrée de la base militaire française de Gao au Mali.

Un véhicule piégé a explosé ce lundi à l’entrée de la vaste base militaire française de Gao, dans le nord-est du Mali, faisant trois blessés français et estoniens, a annoncé le porte-parole de l’état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry.

« Il y a eu une attaque par un VBIED (véhicule piégé) à 15h45 locales à l’entrée de la partie française du camp de Gao », partagé entre la force française anti-djihadiste Barkhane, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (FAMa), a-t-il affirmé à nos confrères de l’AFP, en faisant état de « trois militaires français et estoniens blessés », sans vouloir donner un chiffre par nationalité. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

« Il n’y a pas eu d’intrusion dans le camp », a souligné le colonel Barbry..

Il y a un an, en juillet 2018, des soldats français de Barkhane en patrouille avaient été visés à Gao par une attaque à la voiture piégée, qui avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés civils.

4500 Français au Sahel

Une cinquantaine de militaires estoniens assurent à Gao des missions de patrouille et de protection des installations de l’opération Barkhane, qui mobilise 4500 Français au Sahel et dont la principale emprise militaire au Mali est située à Gao.

Il y a un an, en juillet 2018, des soldats français de Barkhane en patrouille avaient été visés à Gao par une attaque à la voiture piégée, qui avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés civils.

En avril 2018, des jihadistes avaient tenté de prendre le contrôle du « Super Camp » de l’ONU et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali: un Casque bleu avait été tué et sept militaires français blessés lors d’un assaut d’environ quatre heures.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit avec Barkhane. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU.