De vous à moi, au fond de ma pensée je doute fort de l’existence d’une situation conflictuelle au point de la rupture entre les hommes qui tiennent le pouvoir en Tunisie, les Béji, Youssef Chahed et Ghannouchi. Je crois plus à une mise en scène de mauvais goût et de mauvaise augure qui prolonge artificiellement un consensus qui a perdu toute crédibilité et toute légitimité.
La preuve irréfutable est que les trois hommes sont soutenus par les mêmes bailleurs de fonds et les mêmes chancelleries de Bruxelles, Londres, Rome et Paris, qui ont intérêt à ce que le système écrasant continue à maintenir une façade de stabilité politique en Tunisie, comme preuve de la « réussite de l’expérience démocratique Tunisienne » et la » compatibilité de l’islam avec la démocratie » version « Printemps » Arabe. Et ces gens là ne rigolent pas quand il s’agit de leurs intérêts stratégiques et ne tolèrent pas que des individualités locales en font de leur tête. En fin de compte On est vraiment une bande de Clowns en Tunisie. Et, il n’y a pas de plus triste qu’un clown qui ne fait plus rire.
Mohamed Hafayedh