Bonjour (révolté)
Le mouvement islamiste Ennahdha ne nous laissera jamais vivre en paix. C’est dans sa logique de mettre le feu un peu partout. Ce parti et ses dirigeants veulent tout simplement faire main basse sur tout ce qui est vital dans ce pays. Fort du nombre de ses députés, de la trahison du Nida et de l’irresponsabilité de la Jabha et de tous ses affluents, ce parti veut maintenant être partie prenante dans la nomination des hauts cadres sécuritaires dans le pays. Ma3naha, Ennahdha veut transformer le ministère de l’intérieur en une boite d’enregistrement sans le moindre pouvoir et donner le plein pouvoir au parlement, c’est à dire à elle même, pour nommer et installer (et donc gérer) les grands flics de la Tunisie!
Cette manière abjecte de chercher à s’accaparer du pouvoir par le biais d’un parlement qu’elle dirige (indirectement) est l’une des plus grandes catastrophes qui guettent ce pays et qui risquent de détruire toutes ses structures. Abdellatif El Mekki (Président « ness mle7 » de la commission Sécurité et défense au Parlement) l’a dit haut et fort: c’est au parlement de choisir et de nommer les hauts responsables sécuritaires du pays pour « éviter les tiraillements entre partis ».
Tawwa hatha klem? Aucun pays au monde ne pratique cette manière de choisir ses responsables sauf peut être en Corée, en Chine, En Iran et en Arabie Saoudite. Ils est bien connu que ces pays sont un exemple de démocratie!
Le vice nahdhaoui n’a pas de limite. C’est un vrai cancer qui ronge le pays. Ses sournoiseries, ses magouilles et son trafic se multiplient à une vitesse folle, plus vite que la multiplication des cellules cancéreuses. Pendant ce temps, l’opinion publique et politique disserte sur shalom et la grosseur de la couille droite de Ali Choureb.
Ennahdha ne sera JAMAIS un parti civil même si tous ses membres mettent des cravates. Il ne fonctionne qu’en ghazoua : intellectuelle, financière et politique. Il grappille du terrain insidieusement et avec cupidité le sourire plein la bouche et le couteau à la main.
Pour ma part, je condamne cette dangereuse dérive « démocratique » qui ne vise qu’à foutre en l’air les institutions de la République et qui a pour objectif de charger les nouveaux « 7orrass ethawra » (gardiens de la révolution) de la sécurité du pays, et j’appelle mes concitoyens à faire de même.
!..AH..!
Ali Gannoun