Le processus de stabilisation doit être laissé aux Libyens

Le processus de stabilisation de la Libye doit être laissé aux Libyens, a affirmé le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte mardi 13 novembre à la fin de la conférence de Palerme (Sicile) sur la Libye.

« Le soutien de la communauté internationale peut accélérer le processus de stabilisation, qui doit être totalement laissé aux Libyens. Votre destin est entre vos mains », a-t-il lancé aux Libyens lors d’une conférence de presse au côté de Ghassan Salamé, l’émissaire de l’ONU pour la Libye.

M. Conte s’est en outre félicité d’une « forte cohésion internationale » lors de la conférence, qui s’est ouverte lundi soir.

De son coté, M. Salamé a noté toutefois « une convivialité beaucoup plus grande » parmi les participants libyens, considérant la conférence de Palerme comme « un succès ».

« Les Libyens méritent une vie bien meilleure que celle qu’ils vivent actuellement. Il est grand temps qu’ils prennent leur destin en main sans notre soutien », a ajouté l’émissaire de l’ONU.

Il s’est félicité du « soutien unanime » des participants à la conférence nationale libyenne qu’il envisage d’organiser en Libye début 2019, avant le lancement du processus électoral au printemps.

Dans le communiqué final de la conférence, les participants ont souligné notamment la nécessité de préparer le cadre constitutionnel pour la tenue d’élections – dont un référendum sur un projet de constitution -, de soutenir la conférence nationale de l’ONU et d’appuyer la formation d’une armée unifiée sous une autorité civile.

Les travaux de la Conférence ont débuté lundi dans la ville de Palerme (sud de l’Italie) en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

Outre les dirigeants libyens dont le président du Conseil présidentiel, Fayez Al-Sarraj, le commandant en chef des forces armées, Khalifa Hafter, le président de la chambre des représentants, Aguila Saleh, le président du Haut Conseil d’Etat, Khaled Al Mechri, l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé, plusieurs chefs d’Etat, Premiers ministres et Hauts responsables ont pris part à cette conférence organisée par l’Italie en collaboration avec la mission d’appui des Nations unies en Libye.

Avec agences