Le Maroc inaugure sa première ligne TGV : Tanger-Casalanca

Emmanuel Macron est au Maroc ce 15 novembre pour prendre part à la cérémonie d’inauguration du TGV reliant Tanger à Casablanca au côté du roi Mohammed VI. Cofinancé par la France, ce projet aura d’importantes retombées économiques sur les deux pays.

Le président français Emmanuel Macron et le roi du Maroc inaugurent ce jeudi la première ligne à grande vitesse (LGV) d’Afrique, longue de 200 km entre Tanger et Kenitra. Cette LGV, bâtie avec le soutien de la SNCF et les rames TGV, fournies par Alstom, mettront Casablanca à 2h10 de Tanger contre près de 5h00 actuellement.

À l’occasion de l’inauguration du TGV reliant la ville de Tanger à Casablanca, et sur invitation du roi Mohammed VI, Emmanuel Macron se rend ce jeudi au Maroc pour accompagner le souverain marocain dans le premier voyage à bord de ce train rapide sur le tronçon Tanger-Rabat, a rapporté l’Agence France Presse (AFP).

C’est «un projet phare de la relation bilatérale entre la France et le Maroc», a indiqué la présidence française selon l’AFP.

Les patrons des entreprises françaises ayant participé à la réalisation de cette Ligne à grande vitesse (LGV) accompagneront le chef de l’État français dans son voyage. Il s’agit des présidents d’Alstom, du consortium Ansaldo-Ineo Cegelec, du consortium Colas Rail-Egis Rail et de la SNCF.

Lancée en septembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy et inspectée en septembre 2015 par François Hollande, cette LGV est considérée comme la plus rapide d’Afrique. Elle relie Tanger à Casablanca sur un tronçon de 350 kilomètres, dont 200 kilomètres circulables à terme à 320 km/heure, en deux heures et dix minutes au lieu de quatre heures et quarante-cinq minutes actuellement.

Le projet a coûté environ 23 milliards de dirhams (2 milliards d’euros). Il a été financé à 50% par la France via différents prêts. Selon l’AFP, le coût de réalisation a été revu à la hausse de 15% par rapport aux estimations initiales, tout en restant en dessous des coûts moyens européens, selon le ministère marocain des Transports.

Évoquant les retombées économiques et commerciales de ce projet pour les deux pays, l’AFP souligne que la France compte utiliser cette ligne comme une vitrine pour tenter d’obtenir d’autres contrats en Afrique, qui offre de «nombreuses opportunités» dans le secteur ferroviaire. Le Maroc, quant à lui, cherche à se positionner comme une plateforme de départ pour les investisseurs étrangers dans le continent africain.

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