L’armoire à glace Lotfi Zitoun comprend les barbus qui quittent leur tanière à la nuit tombée

« Pourquoi les barbus quittent-ils leur tanière à la nuit tombée ? Réunis dans la même peur comme le souligne l’armoire à glace lotfi zitoun ? » : Mounira Aouadi 

Faute de mosquées, ils nous replongent en plein moyen âge. Comme quand la peste sévissait dans ces ruelles sordides éclairées aux lanternes , quand les cadavres s’entassaient sur les charrettes qui les emmenaient pour être brulés, quand les vivants étaient en guenilles, tordus par des ganglions noirâtres, le visage bouffi par les crevasses sans nez ou sans lèvres, et priaient Dieu .
Ce qui se passe depuis quelques jours, la nuit, dans les quartiers populaires de Sidi Hassine , Djebel Lahmar ressemble à ça . Des hordes de cons incontrôlables, virusés , tordus par la bêtise, le visage bouffi par une acnée purulente , des bites ambulantes avec chancre et des pois chiche de cervelles courent dans les ruelles à crier un « lè ilaha illa allah » macabre lugubre  » Un hululement à la mort  » dans les ténèbres de la nuit qu’éclaire quelques réverbères .
Le comble ce sont ces gouvernants , hommes d’églises en Europe autrefois au moyen âge, et nahdhaouis convaincus aujourd’hui, qui t’enfoncent carrément dans cette atmosphère d’incantation, de mort , de cadavres qui se ramassent à la pelle et de punition de Dieu. Sinon qu’est ce à dire que Lotfi Zitoun justifie ces marches nocturnes et ces attroupements de la mort et que ce Mekki hurle à la mort au Ministère en incantations , en prières et en serments .
Une guerre de l’irrationnel contre le coronavirus . Une guerre moyen-âgeuse menée par des sorciers de la mort qui règnent sur un tas de misérables qui crient takbiiiiiiir en attendant qu’on vienne les ramasser en tas de cadavres puants pour les jeter dans une fosse commune.

Fadhi Ch’ghol