L’armée syrienne libère 19 femmes et enfants druzes pris en otage par Daech

L’armée syrienne a annoncé , jeudi 8 novembre , avoir libéré les otages enlevés par Daech en juillet dernier à Soueida.

Au cours d’une opération spéciale menée dans la région de Palmyre, l’armée gouvernementale syrienne est parvenue à libérer 19 femmes et enfants druzes prises en otage par des terroristes de Daech dans le gouvernorat de Soueïda il y a plusieurs semaines, rapporte l’agence SANA.

L’Armée syrienne a annoncé avoir libéré 19 femmes et enfants druzes retenus en otage par les terroristes de Daech depuis le mois de juillet, selon l’agence SANA. L’opération de libération s’est déroulée mercredi à l’est de la ville de Palmyre et a fait suite à de violents combats de l’armée contre les jihadistes de Daech

Tous les terroristes de Daech* se trouvant dans la zone où étaient retenus les otages ont été tués. Les 19 femmes et enfants libérés étaient parmi le groupe de 30 personnes prises en otage par les terroristes de Daech dans le gouvernorat de Soueïda le 25 juillet dernier, jour où ils avaient effectué un raid qui avait coûté la vie à 216 personnes.

Le 25 juillet, la ville de Soueïda, située à 92 km au sud de Damas, a fait l’objet de plusieurs attaques du groupe terroriste Daech qui ont fait 216 morts. Les terroristes ont pris le contrôle de plusieurs villages du gouvernorat de Soueïda, peuplée de Druzes, et ont pris de nombreux civils en otages.

Une femme est morte durant sa détention par les terroristes de Daech*, une autre a été tuée. Un étudiant de 19 ans a connu le même sort au mois d’août. Six autres personnes ont été échangées le mois dernier.

L’armée syrienne se dit prête à reprendre Afrine par la force

Qualifiant d’illégale l’intervention turque dans la région kurde d’Afrine, l’armée syrienne se dit prête à recourir à la force afin de la faire revenir sous son contrôle si les efforts diplomatiques échouent.

L’armée syrienne compte sur les efforts diplomatiques déployés pour reprendre la ville kurde d’Afrine, qui se trouve sous contrôle de l’armée turque depuis le 18 mars, a déclaré dans une interview à Sputnik le responsable de la politique au sein de l’armée syrienne, le général Hassan Ahmad Hassan.

«Les Syriens feront revenir Afrine, et pas seulement Afrine, sous le contrôle de l’État, que ce soit dans le cadre d’un processus politique ou d’un règlement. Et si en fin de compte ces variantes ne sont pas disponibles, l’armée ne restera pas les bras croisés lorsque la situation sera dans l’impasse», a-t-il indiqué.

Le général a également affirmé que l’intervention turque dans la ville violait le droit international.

L’armée turque a poussé vers le Nord-Ouest syrien à la faveur de deux campagnes. La première dite «Bouclier de l’Euphrate», qui a démarré en 2016, a chassé Daech* des territoires situés entre Azaz et Djarablous. La seconde, dite «Rameau d’olivier», a permis de prendre la région voisine d’Afrine aux milices kurdes YPG au début de cette année.

La région est importante pour la Turquie en raison de ce qu’elle la considère comme une menace des YPG (Unités de protection du peuple) pour sa sécurité nationale. Ankara considère les YPG comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte depuis plus de 30 ans contre le pouvoir turc.