Les morts ne parlent plus, ils sont allongés dans leur demeure éternelle, froide, obscure et silencieuse. Alors les vivants prennent leurs paroles, usurpent leurs mots, des fois même leur inventent une autre histoire, et ça parle, et ça cause sans aucune pitié pour leur âme. Laissez les morts dormir en paix, leurs yeux sont pleins de terre pour vous regarder, s’ils avaient la possibilité de le faire, vous n’aurez pas l’audace et le courage d’affronter leur regard et vous ne serez que l’ombre de la honte.
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Le procès du leader Bourguiba est le procès de la HAINE. Son timing n’est pas innocent, ses ambitions obscènes sont purement politiques et ses conséquences ne feront qu’amplifier le chaos dans lequel nous vivons, la décadence des valeurs et la crise d’éthique qui nous plonge dans une vraie guerre qui a pour arme de destruction massive la haine, les égos surdimensionnés , la course pathétique vers le pouvoir où une patrie se fait écraser. Bourguiba n’a jamais trahi sa patrie, que tous les traîtres qui veulent tuer ce petit pays nous fassent les procès des martyrs de la révolution, de Chokri Belaid, de Mohamed Brahmi et tous les martyrs des khouanjia.
Le pays s’en sortira, dans cette guerre sans merci , il y’a les honnêtes qui continuent à se battre pour que ce pays agonisant ne meurt pas, de l’autre côté les traîtres qui dépensent leur énergie et leurs malices pour enfoncer au fond d’un puit la tête de la patrie . Quand on est les chefs d’orchestre d’une guerre salle, les traîtres sont les premiers à payer le prix.
Leila Toubel