La nakba veut se rattraper après avoir dégonflé les pneus du téméraire Chahed

Et oui il y a avant et après le jeudi 27 juin. Ce jour nombreux avaient vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Maintenant il faut passer à la caisse. La nakba ne fait pas exception. Elle cherche maintenant à faire plaisir au vieux renard de Carthage et pourquoi pas sacrifier le jeune homme, le locataire de la Kasbah. La nakba sait qu’elle est en perte de vitesse. Elle a perdu de son aura et de son influence. Le coup foiré du jeudi noir l’avait achevé. Ses soutiens étrangers se réduisent de jour en jour comme une peau de chagrin.

L’expectative n’arrange pas les choses pour un mouvement trop sûr de lui, ses ténors sont sur les bords suffisants dont l’arrogance de quelques sbires ne passe plus chez un peuple excédé, exténué et désabusé par une avalanche de mensonges en continu. La nakba toujours à la recherche de l’oiseau rare a aussi compris que son leader le gourou ne peut pas faire l’affaire. Ses dernières sorties trop médiatisées n’ont pas mordu. Les tunisiens veulent autre chose, le sérieux et la compétence. Ghannouchi n’a pas l’étoffe ni le charisme pour se mettre dans la peau du président. Sans blague ? Lui ? Non je rêve.

La nakba n’a plus le choix, chercherait à satisfaire le vieux revenant celui qui à l’âge de 93 ans a pu casser la baraque des petits calculateurs pressés. BCE en décrétant les élections législatives et présidentielles aux dates prévues a coupé l’herbe sous le pied des farfelus prétendants et mauvais stratèges d’une classe politique imbue de sa personne. La nakba veut se rattraper maintenant après avoir dégonflé les pneus du téméraire Chahed. C’est trop tard les carottes sont cuites. L’arme fatale est encore entre les mains du ressuscité BCE à savoir la non signature du projet de loi sur l’exclusion. Avec N.Karoui, Abir Moussi et les autres, la nakba sera l’ombre d’elle même au mois de novembre prochain.!!!!

Ezzeddine Zayani