Ghannouchi installe un système de reconnaissance « fessial » à l’entrée de son temple

Rached Ghannouchi n’a pas été servi par la nature. Etant devenu une personnalité publique à la faveur de la barouita, il a du recourir à la batterie de la chirurgie esthétique pour gagner en séduction. Mais, la nature s’est cramponnée dans ses droits. Même la denture éclatante dont il s’est muni, n’a pu éclipser la grimace plaquée par le géniteur.
Pourtant, il apparaît que dans le salon de son palais, ce visage répulsif se dote d’une séduction calquée sur celle d’Omar Chérif, le tombeur des plus fougueuses, ainsi que d’une maîtrise hors paire du poker qui donne des complexes à ce dernier. Son bluff est persuasif et imparable.
Ainsi, quand un de ses détracteurs se trouve dans ce salon de barbe bleu, il tombe dans un état d’hypnose qui le conduit à la salle de bain, où il lasse son pantalon et en sort tout content de la bénédiction rachidienne.
Ces sans culottes sont devenus si nombreux, que le gourou a installé à la porte de son temple, un système de reconnaissance fessial. A cet effet, quand un sans culotte se présente devant le portail, il doit se soumettre à cette règle de reconnaissance. Ainsi, la veille de l’élection du Président de l’ARP, deux convives notoires, ayant déjà laissé leur pantalon en dépôt, lui ont rendus visite. L’un a été reconnu par une étoile rouge à l’une de ses fesses. L’autre, bien que reconnaissable par un derrière flasque, a pété un karoui magistral pour qu’il n’y ait pas de doute sur sa personne. Après, l’entrevue, ils sortent, sans culotte comme d’habitude, et « mriglin ». Les vœux de sidna echeikh deviennent un ordre exécuté avec la servilité des valets.

Mounir Chebil