Des présidents fantômes.

– Ghannouchi d’abord qui est payé pour être au perchoir, qui l’a voulu , qui l’a été avec la bénédiction des knatryas qui juraient leur grands dieux de ne pas le mettre là où il est et qui l’ont élu au détriment de leurs électeurs seuls à l’avoir dans dans le cul ? Mais bon Dieu, comment peut fonctionner sainement un parlement si son président a peur d’une députée et se trouve contraint de s’enfermer dans son bureau sans arriver à mettre fin à une querelle de quartier entre deux mégères ? C’est normal ? N’est il pas payé de nos sous pour être au perchoir du moins pour cette loi de finances. ?

Kais saied ensuite ? Il est où dans les journées de l’entreprise de l’IACE où toutes les présidences de l’Etat , anciens et nouveaux , de France et de Navarre et même de la Grèce comme ce jeune et beau Tsypras sont accourus pour discuter des vrais problèmes de la Tunisie, du nouveau rôle de l’Etat face à l’entreprise et entrepreneuriat ? Out ! Il n’a pas daigné se déplacer et a envoyé se balader tout ce beau monde. Comment se résoudre à accepter un Président de la république qui n’a même pas de passeport, qui se contente pour toute solutions aux malheurs des jeunes des régions déshérités de les câliner pour les renvoyer à pied chez eux? Yekhi, cette jeune gamine de 15 ans , Eya Ben Saad , qui a donné des leçons à tous les Etats sur la manière de traiter les jeunes dans un appel émotionnel à cette crème des décideurs qui lui ont donné une standing ovation , n’est elle pas jeune , du kairouanais, et digne d’intêret pour l’écouter ?ou faut il qu’elle se rende à pied dans son palais de Carthage en guenilles pour l’embrasser devant les caméras et la renvoyer chez elle sans rien d’autre que le poids du populisme sur ses frêles épaules ou les problèmes de Palestine? Une impression bizarre que notre Président est dans un Etat de déliquescence de sa conscience , d’inconscience , d’absence hors normes, hors de l’Etat , dans un monde ailleurs . Halet wa3y diront ses supporters d’un moment qui se remettent à craquer leurs allumettes sur leurs corps affamés et osseux, à Djelma et sidi Bouzid, Kasserine.

– Et puis ce Jamli , prochain chef de gouvernement  , qui n’en finit pas de voir défiler ce ballet des plus médiocres de la société tunisienne: les dghij, jaziri, les knatryas et les zabratas, qui continue de s’essayer en poses ringardes devant son photographe amateur pôur nous épater, qui prend un malin plaisir de se raser les moustaches pour nous séduire, quand est ce qu’il va nous faire son gouvernement dont personne ne veut en faire partie ?
Présidences fantômes , dans le noir des palais hantés du Bardo, de Carthage et dar Edhhiafa ! Brrrrrrrrr! Froid au dos ! De quoi dissuader toute bonne volonté de s’en approcher.

Fadhi Ch’ghol