C’est la femme tunisienne qui a fait BCE et non pas le contraire.

Plusieurs femmes tunisiennes militantes pour l’égalité des droits sont déçues du Président de la République. Le projet de loi est entouré d’obstacles difficile à surmonter et même si par extraordinaire la loi était votée, dieu seul sait qu’elle serait sa teneur et l’étendu de ses dispositions après dénaturation par les amendements islamistes.
Je dis aux femmes tunisiennes qu’elles n’ont rien perdu. La déception les rendra plus fortes. Leurs force ne fait que se renforcer.
Après tout c’est la femme tunisienne qui a fait de Mohamed Béji Caïd Essebsi un Président et non pas le contraire.
La femme tunisienne ne peut que compter sur elle-même en constituant une force civile qui vise le pouvoir et rien de moins.
Les débats de société sont vains dans une société arabo-musulmane marginalisée par l’histoire et où les hommes perdus, perdants et humiliés par ceux qui dominent le monde .
Bourguiba avait prédit que le mal n’est pas dans le texte coranique, mais dans la mentalité des hommes qui l’interprètent. Il ne faudra rien attendre des hommes qui se droguent par la morphine de la Charia pour se griser en s’enfonçant dans leur schizophrènie morbide, s’extasiant dans une virilité retrouvée pour se transformer en bourreaux de leurs femmes.
C’est le pouvoir obtenu démocratiquement en constituant un outil politique autonome et indépendant qui tranchera le débat en Tunisie. Aussi la formation des comités de vigilance pour exercer la violence-défense-légitime à l’exemple des femmes indiennes pour protéger les personnes vulnérables, femmes et enfants des quartiers et villages pauvres et ne laisser aucun pervers narcissique sévir ni un crime impuni.
C’est le seul projet de société salvateur qui sauvera les générations futures femmes et hommes dans une société saine et heureuse qui imposera le respect des autres nations civilisées.

Mohamed Hafayedh