Ces faux-culs qui exploitent le malheur des enfants de Regueb

Je crois que le ballet des hypocrites a trop duré. Des responsables sous le choc et des parlementaires qui effectuent le pèlerinage au camp de concentration de Regueb pour parler aux enfants victimes des pires exactions.

Il faut que cette mascarade prenne fin, il faut que cette comédie de bas fond qui ne grandit pas ces comparses de gouvernants cesse immédiatement et laisse la place à un travail en profondeur avec des mesures urgentes et d’autres à court et moyen terme. Tous ceux qui se disent consternés par les horreurs de Regueb savent tout sur les camps de concentration et de l’ignominie islamistes. Ils savent pertinemment que la nakba avait et a toujours la haute main sur tout et ne l’ont jamais dénoncé pour se maintenir au pouvoir. Ils ont tout vendu même leur âme. Que les mauvais acteurs du genre Ben Frej, Chettaoui et compagnies aient un peu d’humilité et se taisent. Leurs actes, leurs appels pressants pour une unité entre la nakba et leur tahya corroborent leur véritable mentalité, celle de mon siège avant la Tunisie.
Marre de toute cette hypocrisie, marre de ces manigances, de ces magouilles sur le dos des tunisiens et ils viennent sur les plateaux, avec un culot invraisemblable, exprimer leur indignation pour des choses dénoncées par la société civile depuis des années. La compassion, le limogeage de quelques boucs émissaires ne changent rien à la donne. Au contraire le drame de Regueb a mis à nu le dernier rideau d’un pouvoir de compromissions. Plus que jamais la Tunisie a besoin d’un dirigeant patriote capable de siffler la fin de la récréation. Malheureusement je ne vois personne pour le moment hormis quelques guignols qui sautent d’un plateau TV à un autre.!!!!

Ezzeddine Zayani

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Chacun y va de sa petite visite aux pauvres enfants du Regueb.
Les députés, de tous bords, se bousculent aux portes du centre où ils sont hébergés, pour leur apporter du soutien.
Hier encore, ces pauvres malheureux étaient traités comme des esclaves, mal nourris, mal soignés et sodomisés de la pire façon.
Aucun des visiteurs d’aujourd’hui n’a semblé se soucier du sort que ces enfants subissaient derrière les murs de leur « école ». Ce sort que ces visiteurs ne pouvaient pourtant ignorer.
Ce qui a changé aujourd’hui, c’est que les micros et les caméras sont braqués sur ces malheureux.
Et tous les faux-culs se sentent soudain en devoir de les soutenir, tout en versant une petite larme et en exprimant une compassion et un intérêt hypocrites.
Sans oublier, pour certains, de leur transmettre le message que la secte islamiste est encore là, à les soutenir et à les défendre si nécessaire.
Ces malheureux ont subi un traumatisme tel qu’ils faudra de longues années pour espérer en sortir.
Il n’est pas question d’en faire des bêtes de cirque.
Ils devraient être mis en quarantaine stricte et nulles autres personnes que les médecins et les spécialistes ne devraient pouvoir les approcher.

Kamel Tlili