Canada : le groupe terroriste Daesh revendique la fusillade de Toronto

Les djihadistes de Daech ont revendiqué la fusillade qui avait fait deux morts et 12 blessés dimanche dernier à Toronto, relate Reuters se référant à une agence de propagande du groupe terroriste.

Le groupe terroriste Daesh a revendiqué mercredi 25 juillet, via son agence de propagande Amaq, la fusillade qui a eu lieu à Toronto ( Canada ) le 22 juillet. Deux personnes sont décédées et treize autres ont été blessées

L’Etat Islamique ( EI ou Daesh acronyme arabe ) a revendiqué ce 25 juillet l’attaque meurtrière menée le 22 juillet à Toronto, au Canada, ayant fait deux morts dont un enfant de 10 ans. Amaq, l’organe de propagande du groupe terroriste, a précisé que l’attaque avait été perpétrée par «l’un des soldats de l’EI», qui a suivi les «appels [de l’EI)] à cibler les ressortissants des pays de la coalition» internationale anti-djihadistes. «Aucune preuve» ne permet de corroborer la revendication de Daesh, a fait savoir la police de Toronto ce même jour.

L’assaillant avait été neutralisé par la police

Le 22 juillet au soir dans le quartier grec de Toronto, une fusillade d’une vingtaine de coups de feu a éclaté. Une jeune femme de 18 ans et une fillette de 10 ans sont décédées. Certains blessés sont encore dans un état grave. L’assaillant, un homme de 29 ans originaire de Toronto, était armé d’une arme de poing. Il a ouvert le feu au hasard sur des piétons déambulant sur l’avenue Danforth, autour de 22h, avant de cibler des restaurants bondés.

Arrivée rapidement sur les lieux, la police a ouvert le feu sur l’homme, qui a été découvert mort quelques instants plus tard dans une ruelle, d’après les enquêteurs.

Selon les médias, la fusillade a été perpétrée par un homme âgé de 29 ans nommé Faisal Hussain.

Par la suite, les parents de ce dernier ont déclaré à la chaîne Global News que leur fils souffrait de graves troubles mentaux. Or, selon les djihadistes, il s’agissait bien d’«un des soldats de Daech*» ayant suivi ses appels à «cibler les ressortissants des pays de la coalition» combattant les terroristes en Irak et en Syrie.

La police de Toronto a en réaction souligné qu’«aucune preuve» ne permettait de corroborer la revendication de l’attaque par le groupe djihadiste.

Avec agences