Bolivie : 23 morts depuis le départ du président Evo Morales

Quatre personnes sont mortes samedi 16 septembre lors d’affrontements opposant des pro-Morales aux forces de l’ordre. Le nombre de tués dans les manifestations en Bolivie depuis le départ contraint de l’ancien chef d’Etat s’élève désormais à 23 morts.

Quatre personnes ont été tuées le 16 septembre dans des affrontements opposant des partisans d’Evo Morales aux forces de l’ordre dans la ville de Sacaba, en Colombie, selon un communiqué de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH).

Affiliée à l’Organisation des Etats américains (OEA, dont le siège est basé à Washington), l’instance avait dénoncé la veille dans un communiqué «l’usage disproportionné de la force policière et militaire», après la mort de cinq paysans dans le département de Cochabamba, fief du président déchu.

Dénonçant un «coup d’Etat civil-politique-militaire» avec le concours de groupes violents, Evo Morales a présenté sa démission le 10 novembre. Le président socialiste, dont la réélection était contestée par l’opposition, avait d’abord proposé, en vain, de nouvelles élections pour sortir de la crise et lever les doutes. Toutefois, lâché par l’armée et la police, il a finalement exposé les raisons de son départ lors d’une allocution télévisée. Depuis, le pays est secoué par des manifestations pro-Morales au cours desquelles, selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), 23 morts sont à déplorer.

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